Orange Cameroun solde ses comptes avec Camtel

  • 23 octobre 2017
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(CIO Mag) – Elles sont nombreuses les questions. Elles sont nombreuses les supputations sur l’affaire Camtel / Orange Cameroun. Comment cette crise a-t-elle commencé et comment a-t-elle évolué ? Que disent les textes  ? Pourquoi Orange Cameroun n’est pas d’accord sur le montant de la facture de 1,6 milliard FCfa à verser dans les caisses de l’opérateur historique des télécoms ? Le monopole de Camtel sur la fibre optique et autres infrastructures de télécommunications va-t-il demeurer encore longtemps ? L’ART a-t-il joué son rôle en désavouant Camtel ?

Dans tous les cas, tout est rentré dans l’ordre après le règlement de la facture par l’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun. Les comptes sont bons et le partenariat va se poursuivre. Des responsables de Camtel confirment, en effet, qu’Orange Cameroun a soldé son ardoise. Information également confirmée par la directrice générale d’Orange Cameroun Elisabeth Medou Badang dans un communiqué : « Il a été procédé au règlement de la somme querellée afin d’obtenir le rétablissement sans délai des liaisons de transmission indûment suspendues », lit-on dans le texte.

Samuel Ngondi, directeur des Relations institutionnelles à Orange Cameroun précise que le litige porté devant le régulateur s’est fait dans l’optique de solliciter son arbitrage. Samuel Ngondi poursuit: « Orange Cameroun a rempli toutes ses obligations vis-à-vis de Camtel en exécution des clauses de ce contrat, et a notamment procédé au paiement par avance des prestations y relatives, et ce, jusqu’en décembre 2017. Cependant, ajoute-t-il, depuis le mois de juillet 2017, Orange conteste une facture de 1,6 milliard de franc Cfa TTC .»

Que disent les textes ?

Les dispositions du décret du Premier ministre signé le 14 juin 2012 et relatif aux conditions d’interconnexion, alinéa 3 de l’article 58, stipulent qu’ « il est interdit à tout opérateur de suspendre, partiellement ou totalement, l’interconnexion ou l’accès sans décision préalable de l’Agence de régulation ».

Jean-Claude NOUBISSIE, Cameroun

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