Rachat de Tigo : Wari assigne le groupe Millicom en justice pour le 13 novembre 2017

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  • 29 octobre 2017
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(Cio Mag) – Et voici venu le scénario que les observateurs avertis du dossier redoutaient. L’affaire du rachat de Tigo par Wari va finalement être tranchée par la justice sénégalaise.  Dans un communiqué envoyé à notre rédaction, la société sénégalaise spécialisée, entre autres services, dans le transfert d’argent, annonce qu’elle a assigné Millicom, propriétaire de Tigo, en justice pour le 13 novembre prochain. La décision a été prise après que Wari s’est vu opposé une fin de non-recevoir par courrier en date du 25 octobre 2017 de la part de Millicom qui indique vouloir céder Tigo à une autre entité économique. Pour le groupe dirigé par Kabirou Mbodje, c’est clair, « Wari a respecté tous ses engagements dans le cadre de cette acquisition du deuxième opérateur de téléphonie sénégalais, en payant le deposit initial en février, en conduisant et en finançant depuis une due diligence contractuelle prévue sur une durée de neuf mois ( étude de tous les aspects commerciaux, légaux, financiers et techniques de Tigo ) ».

A lire le communiqué, le groupe ne se fait aucune illusion puisque « la date butoir pour le paiement intégral ( ndrl, du montant fixé pour la transaction, soit 80 milliards de francs CFA ) est le 2 novembre 2017 et que Millicom ne pouvait donc se prévaloir de la date du 2 juin 2017, qui ne constituait qu’une étape transitoire dans la mobilisation du financement, pour résilier unilatéralement et brutalement le contrat de vente signé. » Dans un autre registre, « l’attitude du consortium composé de de NJJ de Xavier Niel ( Free ) et de Sofina ( Axian Group d’Hassan Hhiridje ) qui à plusieurs reprises a tenté de faire échouer cette acquisition par Wari » a été évoquée par Wari qui rappelle qu’après « la signature de l’accord en février, le consortium concurrent a notamment proposé à Wari d’être le partenaire technique, mais avec une offre à Millicom revue à la baisse et seulement entre 5 % et 10 % des parts sociales pour Wari ». Seulement, le groupe dit avoir « catégoriquement refusé cette offre ” par ” patriotisme “et estime qu’il est regrettable que ” des acteurs économiques sénégalais puissent être associés à ce que Wari considère comme une manœuvre qui va à l’encontre des intérêts sénégalais et africains ».

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Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h.

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