Chaine de blocs, base de données décentralisée, algorithme de consensus… Lorsqu’on entend parler de blockchain, on semble faire face à une technologie réservée qu’aux experts. Dans cet entretien, Raoul Yobouet, Directeur Marketing Orange Côte d’Ivoire, définit cette technologie avec des cas d’application qui s’annoncent dans quasiment tous les domaines d’activité.
Pour vous la blockchain, est-ce une affaire de geek ou une technologie accessible à tous ?
Raoul Yobouet : Oui une affaire de geek dans sa conception mais une affaire de tout le monde quand il s’agit de rendre des documents ou des échanges authentiques et vérifiables. Dans la pratique, une blockchain est une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création :
- L’identification de chaque partie s’effectue par un procédé cryptographique
- La transaction est envoyée à un réseau (ou « nœud » de stockage) d’ordinateurs situés dans le monde entier
- Chaque « nœud » héberge une copie de la base de données dans lequel est inscrit l’historique des transactions effectuées. Toutes les parties prenantes peuvent y accéder simultanément
- Le système de sécurisation repose sur un mécanisme de consensus de tous les « nœuds » à chaque ajout d’informations. Les données sont déchiffrées et authentifiées par des « centres de données » ou « mineurs ». La transaction ainsi validée est ajoutée dans la base sous forme d’un bloc de données chiffrées (c’est le « block » dans blockchain) • La décentralisation de la gestion de la sécurité empêche la falsification des transactions. Chaque nouveau bloc ajouté à la blockchain est lié au précédent et une copie est transmise à tous les « nœuds » du réseau. L’intégration est chronologique, indélébile et infalsifiable.
Dans l’usage, elle est accessible à tous mais pas dans la conception d’une architecture blockchain qui nécessite une certaine connaissance très avancée en physique quantique.
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