(CIO Mag) – Un ciel ombrageux. Une escalade inquiétante d’expulsions. Bientôt la lumière au bout du tunnel pour MTN Ouganda ? La tâche pour rétablir la confiance entre la filiale de l’opérateur télécoms sud-africain et Kampala s’annonce avec beaucoup de promesses. La presse évoque la prochaine rencontre entre le président ougandais, Yoweri Museveni, et le directeur exécutif de MTN Group, Rob Shuter. Prévue les 12 et 13 mars à Kampala, à l’occasion du sommet Africa Now, elle pourrait accoucher d’un compromis qui protègera les intérêts des deux parties. Mais les récents événements ne permettent pas de partager cet optimiste.
Le président de l’Ouganda et le directeur exécutif de MTN Group se sont déjà rencontrés à Davos, fin janvier 2019, et cela n’a pas refroidi l’ardeur de la police qui, pour des raisons de sécurité nationale, a procédé à l’expulsion de quatre membres de la direction de MTN Ouganda. Parmi lesquels, le Français Olivier Prentout, la Rwandaise Annie Bilenge Tabura, l’Italienne Elsa Muzzolini et le Belge Wim Vanhelleputte, qui dirige l’entreprise depuis 2016.
En attendant la rencontre au sommet entre Yoweri Museveni et Rob Shuter, Wim Vanhelleputte a, lui, intenté une action auprès de la Justice ougandaise pour annuler cette décision d’expulsion et obtenir réparation. Il est marié à une citoyenne ougandaise depuis l’année 2000.
Anselme AKEKO