(CIO Mag) – Le réseau social LinkedIn ne veut pas se plier à la loi russe qui impose aux géants du Web d’héberger les données des citoyens russes sur son territoire. Résultat : il doit faire face à la colère du Kremlin. Et première mesure de répression : Apple et Google sont sommées de supprimer l’application. Vont-ils s’exécuter ou pas ? On sait au moins avec le site cnetfrance qui reprend le Wall Street Journal, que de nombreux sites par le passé se sont pliés à ce genre de loi datant de 2015. Une victoire pour les autorités avec ce texte que certains considèrent comme une censure.
Mais le Kremlin n’est pas le seul à s’illustrer dans ce genre de restrictions. A l’échelle mondiale, Google s’était déjà retiré de la Chine en 2010 après des censures sur ses résultats de recherches. Pas plus tard que le 5 janvier dernier, Apple a annoncé avoir retiré l’application WSJ de l’App Store chinois.
Ousmane Gueye