Les autorités rwandaises ont lancé officiellement, le jeudi 28 novembre, la Stratégie Nationale FinTech du Rwanda pour la période 2024-2029. Son objectif principal est de positionner le pays comme un leader en Afrique dans le domaine de l’innovation financière.
(Cio mag) – C’est désormais officiel, la stratégie FinTech du Rwanda 2024-2029 a été lancée par la ministre des technologies de l’information et de la communication et de l’innovation, Paula Ingabire Musoni. Le lancement de cette stratégie fait partie de la vision à long terme du Rwanda, visant à faire de son écosystème FinTech un secteur central de l’innovation technologique, tout en contribuant à réduire les inégalités économiques.
Devenir un pôle de premier plan en Afrique
Le Rwanda, déjà reconnu pour ses importantes initiatives en matières de transformation numérique compte se classer parmi les meilleurs marchés FinTech sur l’échiquier international. « Cette stratégie ne représente pas seulement un document politique, mais l’engagement de notre pays à positionner le Rwanda comme un pôle fintech de premier plan en Afrique », a déclaré la ministre des technologies de l’information et de la communication et de l’innovation, Paula Ingabire Musoni.
La stratégie lancée met en lumière les mécanismes de soutien adaptés à la croissance du marchés FinTech. Actuellement ce pays d’Afrique de l’Est compte plus de 70 acteurs fintech actifs et plus de 3 millions d’utilisateurs sur l’ensemble du territoire national. D’ici 2029, le pays des mille collines veut « avoir 300 acteurs fintech, 7 500 emplois directs dans le secteur fintech, 200 millions de dollars d’investissement total dans les FinTechs et un taux d’adoption de la FinTech de 80 % », précise la ministre.
Réduire les écarts économiques
Un autre objectif de cette stratégie est de favoriser l’inclusion financière numérique en facilitant l’accès aux services financiers à travers les technologies. Cette politique s’inscrit dans une démarche de réduction des inégalités économiques, en rendant les services financiers plus accessibles à tous, en particulier aux populations non bancarisées, notamment celles vivant dans les zones enclavées. En termes de soutien aux entrepreneurs évoluant dans ce secteur, à travers cette feuille de route, le gouvernement s’engage à « soutenir les start-ups grâce au fonds d’innovation du Rwanda et la mise en place d’un cadre réglementaire adapté », a ajouté la ministre.
A long terme, d’ici 2050, le Rwanda aspire à devenir un hub financier régional en Afrique, soutenu par le Centre financier international de Kigali (KIFC). Cela inclut la formation d’une main-d’œuvre qualifiée grâce à ses institutions académiques.
