(CIO Mag) – Voir enfin le vote électronique appliqué au Sénégal. C’est tout le rêve de ce diplômé en Génie informatique, gestion de projet et marketing digital. Malick Faye, qui capitalise plusieurs années d’expériences dans le secteur, consdière que le pays devrait sauter le pas pour digitaliser davantage son système de vote. Le gain, il est surtout environnemental, plaide le formateur. “Je suis parti d’un constat : même si par rapport à la dernière élection, on a utilisé moins de papier, je vois que l’Etat du Sénégal dépense énormément d’argent pour imprimer les listes”.
Pour lui, à l’heure de la révolution digitale, les autorités sénégalaises gagneraient à “utiliser les Technologies de l’Information et de la Communication pour digitaliser les procédures ainsi que le vote”. A en croire le jeune entrepreneur, “ça permet de rentabiliser et d’optimiser les résultats”. Malick Faye estime que si Dakar envisageait cette solution, il n’aurait rien inventé puisque “les modèles existent parce que si on part du recensement général de la population en 2016, l’Etat du Sénégal a innové en mettant un système numérique qui permettait de récolter des données et de les centraliser en temps réel au niveau de l’Agence de la statistique et de la démographie (ANSD)”.
Pourquoi pas reconduire le même modèle “et l’optimiser en fonction des attentes et des obligations des élections pour enfin pousser les populations ou une partie à voter via les solutions numériques”. Toutefois, pour les prochaines élections législatives, il dit penser “que ce serait trop juste, mais quand même, pour la prochaine présidentielle, il est possible de réaliser un système d’information permettant de voter en ligne”. Monsieur Faye considère surtout que rien ne devrait pouvoir s’y opposer d’autant plus que “la technologie, l’intelligence et les moyens sont là et je sais qu’avec l’accompagnement de l’Etat, les start-up pourraient trouver des partenaires qui accompagneraient la mise en oeuvre de ce genre de projet”.
Elimane, Dakar