(CIO Mag) – #EtatCivilMonTresor c’est le Hashtag de la campagne de communication digitale sur les enjeux de l’état civil. Il s’agira pour le centre national d’état civil (CNEC) du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire d’utiliser les réseaux sociaux et autres canaux de communication notamment Twitter, Facebook, YouTube de sensibiliser sur l’importance de l’état civil.
« Sans papier d’état civil, on n’existe pas », fait savoir Magatte Dièye, expert en communication. C’est dans ce cadre qu’il faut placer la mise en œuvre du Projet d’appui à la modernisation de l’état civil (Pamec) qui est en cours d’exécution. L’objectif de cette campagne est de s’adapter aux nouvelles techniques de communication et par conséquent de toucher le maximum de monde, parce que rapportent les initiateurs « le Sénégal compte 85 pour cent d’internautes ».
« L’état civil est un casse-tête pour les populations ; c’est un problème sérieux, alors que les gens le minorent. Depuis 2015, le chef de l’Etat Macky Sall a érigé l’état civil en priorité nationale. Il faut avoir des relais (journalistes, « badiènù gokh » c’est-à-dire des femmes conseillères dans les quartiers, pour résoudre le problème de l’état civil dû à une méconnaissance des papiers et un manque de communication. Si nous arrivons à régler ces difficultés, nous aurons un taux élevé de déclaration » précise M. Dièye.
Au Sénégal, les audiences foraines permettent d’aider les populations à avoir ces actes. « Il faut que les services qui travaillent pour l’état civil ne soient pas des véreux » selon les animateurs de la conférence sur l’importance de l’état civil. « Les centres d’état civil ne sont pas connectés », selon l’expert en communication qui a révélé l’existence de 589 centres d’état civil.
Du 16 au 21 juillet, une sensibilisation sera organisée pour mieux vulgariser les activités du centre national d’état civil via les réseaux sociaux. Le Réseau Jeunesse, Population et Développement du Sénégal, une association nationale forte de plus de mille membres est mise à contribution dans cette campagne de communication digitale.
Joe Marone, Dakar