La branche de renforcement des capacités de Smart Africa, la Smart Africa Digital Academy (SADA), en partenariat avec le Ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, a lancé une académie numérique nationale, en vue de promouvoir les compétences numériques en Afrique.
Le lancement a été marqué par la signature d’un protocole d’accord (MOU) entre l’Alliance Smart Africa et le Ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, dont une partie consiste en la fourniture, par SADA, d’interventions spécifiques de renforcement des capacités liées aux priorités du gouvernement du Bénin dans le secteur des TIC.
Le lancement de SADA au Bénin intervient après celui du Rwanda, du Ghana et du Congo. La création et le déploiement de cette initiative sur le continent s’inscrivent dans un contexte de pénurie de compétences numériques au moment où le monde numérique est en constante évolution.
« SADA est une réponse directe à la pénurie de compétences numériques à laquelle le Bénin et l’Afrique en général sont confrontés. Nous sommes extrêmement heureux de mettre en œuvre SADA au Bénin, un des pays les plus actifs de l’alliance Smart Africa et de faire progresser les compétences numériques de la nation, en étroite collaboration avec nos partenaires », a commenté M. Lacina Koné, le directeur général et PDG de Smart Africa.
L’initiative SADA au Bénin sera un soutien essentiel à la stratégie du secteur numérique du pays, qui vise à transformer le Bénin en une plateforme de services numériques en Afrique de l’Ouest ce qui passe par le développement des compétences numériques. SADA Bénin englobera une série d’initiatives telles que des formations avancées en TIC à destination des formateurs, des cadres et des enseignants. Au cours de cette semaine, l’initiative SADA a démarré par la formation de 40 formateurs dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité. Ces formateurs formeront à leur tour d’autres formateurs afin de constituer un vivier de compétences numériques solides.
Passer à l’échelle
Madame Aurélie Adam Soulé, Ministre du Numérique et de la Digitalisation, a déclaré : « SADA est un instrument, une plateforme qui va nous permettre de prendre de nouvelles initiatives et de renforcer les initiatives qui ont été déjà prises par la République du Bénin dans le cadre de son programme d’action et d’ouvrir des perspectives sur d’autres domaines de coopération et de renforcement. Cette signature est pour moi, une étape très importante pour passer à l’échelle. »
En tant qu’écosystème d’apprentissage dynamique panafricain, SADA vise à améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, d’employabilité et à répondre aux besoins en talents des citoyens africains. L’académie numérique nationale soutiendra les besoins prioritaires en compétences numériques identifiés de manière unique au niveau national. En outre, de telles académies numériques nationales seront bientôt déployées en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya et en République Démocratique du Congo, à Djibouti et en Sierra Leone.
SADA lance également deux nouveaux programmes visant à former les jeunes, les entrepreneurs et les citoyens africains en général, afin d’accroître leurs compétences en technologie numérique, de réduire le chômage et d’augmenter les capacités d’entrepreneuriat numérique des jeunes en Afrique. Le programme SADA d’alphabétisation numérique quant à lui, permettra à tous les citoyens africains de se familiariser avec le numérique.
Depuis le début de ses activités en août 2020, en se concentrant sur le Renforcement des capacités des décideurs (CBDM) et les modules de l’Académie numérique nationale, SADA a formé environ 3 000 décideurs et responsables politiques à travers 26 pays sur des sujets liés à la transformation numérique et aux technologies émergentes en vogue, notamment les cas d’utilisation de l’intelligence artificielle, l’économie numérique, la connectivité 5G, la protection des données et la confidentialité, les politiques de haut débit en milieu rural, les technologies de sécurité, les environnements de sandboxing réglementaires et innovants, les centres de données et le cloud, l’identité numérique pour les personnes mal desservies, le paiement électronique, etc. L’objectif est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici 2023, grâce à la mise en œuvre de SADA dans les pays partenaires.
Communiqué de presse de APO Group