L’originalité du projet porté par Abraham Cambridge, CEO de Sun Exchange, mérite d’être racontée, tant le dispositif déployé par le Sud-africain intéresse un public à l’échelle mondiale. Basée sur la blockchain, Sun Exchange est une plateforme permettant à toute personne, quel que soit l’endroit où elle se trouve sur la planète, d’acheter en ligne des cellules solaires photovoltaïques. Elles sont vendues à un prix unitaire inférieur à 5 $. Et fournissent un revenu au propriétaire, qui loue l’électricité produite à des écoles, des fermes, des hôpitaux, des entreprises et d’autres organisations en Afrique du Sud. À leur tour, ces organisations acheteuses ont accès à une énergie solaire abordable et fiable.
Sun Exchange a été lancé en 2015 par Abraham Cambridge, via à une campagne de financement participatif de 35 000 $. Durant ses cinq années d’activités, le projet s’est renforcé avec 31 projets solaires alimentant, à ce jour, plus de 150 000 cellules solaires. Quant aux investisseurs, ils sont répartis dans 164 pays. Une autre satisfaction, pour l’entrepreneur et la quinzaine d’employés qui constitue son équipe, c’est d’avoir réussi à lever, en juin dernier, trois millions de dollars auprès du Fonds Afrique pour les énergies renouvelables (ARPF). Cela va permettre à la firme de s’étendre à travers l’Afrique subsaharienne et d’alimenter des projets hors réseau. Elle va également fournir de l’énergie propre et abordable aux organisations connectées au réseau.
Paru dans CIO Mag N°65 Juillet – Août 2020, téléchargez le PDF complet