Taxation des GAFA en Afrique : la vice présidente de Microsoft pour l’Afrique et le Moyen Orient n’y voit aucun mal

  • 23 mars 2018
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(CIO Mag) – Faudrait-t-il aller vers une taxation des géants du Net en Afrique ? En tout cas, si le continent devait suivre les pas de l’Union Européenne, Microsoft déclare n’y trouver aucun problème. “Je pense que la problématique de la taxation des GAFA est une problématique plus précise de répartition des richesses. Microsoft aujourd’hui développe énormément de solutions pour améliorer la vie des citoyens. C’est le cas du programme 4 Africa avec des dizaines de millions de dollars dépensés par la société pour cette entité qui a été créée par les Africains et pour les Africains”, a souligné la vice présidente pour l’Afrique et le Moyen Orient.

Lors d’un point presse à Dakar, Celine Bremaud assure que la société américaine est déja “énormément dans cette réflexion de partage des richesses et on travaille d’ailleurs beaucoup plus que nos concurrents et partenaires sur tout ce qui est propriété intellectuelle, protection des données et maintien d’une certaine éthique. Microsoft est aujourd’hui l’entreprise numéro 1 au monde pour l’éthique de son approche”.

Mme Bremaud animait cette rencontre tenue au siège de Microsoft à Dakar avec la directrice générale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, installée récemment. Yacine Barro Bourgault a profité de l’occasion pour aborder la stratégie “Sénégal Numérique 2025”. A l’en croire, le rythme d’exécution du plan que certains jugent lent ne l’est pas pour autant. “Il faut mesurer l’enjeu en fonction de la complexité aussi. On parle à un niveau national. Il est important de dire qu’à un moment, il faut que les choses se passent, je suis d’accord. Qu’elles soient lentes, je ne pense pas parce qu’il y a d’énormes travaux qui sont aujourd’hui effectuées. Je pense notamment au Bureau d’Orientation et de Suivi du Plan Sénégal Emergent ( PSE), objecte Madame Bourgault qui estime que “c’est une question de contexte” en déconseillant toute comparaison avec d’autres pays parce qu’il “faut faire avec son contexte, l’histoire du pays et ses capacités actuelles et ça se construit sur la durée”, conclut-t-elle.

 

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