La Faculté des Sciences de l’Université de Lomé va devenir la Faculté des Sciences et Techniques. Une commission mise en place pour se pencher sur la mutation de cette faculté a présenté son rapport au président de l’UL ce 5 janvier. Objectif de l’exercice : former des compétences davantage aguerries dans les domaines scientifiques.
Aux enseignements des sciences fondamentales, s’ajouteront désormais l’enseignement des technologies et applications à la Faculté des Sciences de l’Université de Lomé. Cette dernière devient Faculté des Sciences et Technologies. La commission chargée de réfléchir à la mutation de la faculté a rendu son rapport au professeur Dodzi Kokoroko, président de l’UL.
La commission conduite par le professeur Kperkouma Wala propose une refonte complète du système d’enseignement des Sciences à l’UL. Ce qui conduit à une refonte de l’organisation même de la faculté. Elle devra compter cinq départements : Mathématiques et Informatique, Physique et Mécaniques, Chimie et Procédés, Sciences de la Terre et de l’Univers, Biosciences et Environnement. La mutation annoncée devra aussi mettre l’accent sur la recherche universitaire.
Selon le professeur Dodzi Kokoroko, cette restructuration permettra « d’adresser une interdisciplinarité efficace et efficiente indispensable pour la formation des ressources humaines compétentes avec une bonne base scientifique ».
La transformation de la faculté des Sciences nécessitera des moyens pour un renforcement des infrastructures institutionnelles et pédagogiques comme les laboratoires. Ce à quoi la présidence de l’Université de Lomé s’est engagée pour accompagner la mutation annoncée.
Les propositions formulées par la commission Wala sont le fruit d’un diagnostic approfondi de la Faculté des Sciences dans son état actuel. Ce diagnostic a révélé des faiblesses comme le déficit en infrastructures, l’insuffisance d’enseignants et étudiants conformément aux normes ; ou encore l’inadéquation entre les offres de formation et les besoins actuels. Une analyse sans complaisance qui recommande une réforme administrative, pédagogique, de la recherche et de la vie universitaire. Le rapport a été présenté devant l’ensemble des doyens des facultés de l’Université de Lomé qui espèrent s’en inspirer pour amorcer elles-aussi leur mutation.