(CIO Mag) – Après avoir toujours nié et tergiversé sur le fameux rendez-vous que son fils Donald Junior a eu avec une avocate russe au sujet de Hillary Clinton, le président milliardaire passe finalement aux aveux. Oui, Donald Trump admet que la rencontre a bel et bien eu lieu et qu’elle a porté sur la campagne de la candidate démocrate lors de la présidentielle de 2016.
“Les fake news rapportent une pure invention, que je suis inquiet à propos de la réunion que mon merveilleux fils, Donald, a eue à la Trump Tower. Il s’agissait d’une réunion pour obtenir des informations sur une opposante, ce qui est totalement légal”, a tweeté le successeur de Obama, repris par le site du Monde. Et Monsieur Trump de dédramatiser : ” Cela se fait tout le temps en politique – et ça n’a mené nulle part. Je n’en savais rien”.
Une sortie de plus sur l’affaire russe qui devrait peut-être intéresser le procureur spécial Robert Muller, chargé de l’enquête. Lequel a inculpé dernièrement 12 agents du renseignement russe pour s’être illégalement introduits dans les ordinateurs du parti démocrate. Tous sont accusés d’avoir conduit “des opérations informatiques de grande envergure” entre mars et novembre 2016 pour s’introduire dans des ordinateurs de la formation politique de Hillary Clinton pour peser sur le cours de l’élection.
Seulement, aucune preuve formelle n’a encore été apportée en ce qui concerne l’impact réel de ces “intruisions”. L’annonce de cette série d’inculpation a été faite 48 heures avant que se tienne la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Et comme à son accoutumée, le pouvoir russe botte en touche ces accusations comme étant de simples allégations visant à salir le pays de Vladimir Poutine.
Elimane