Il est possible d’accéder à nouveau à son appareil s’il a été touché par l’assaut cybercriminel qui défraie la chronique depuis plusieurs jours maintenant dans le monde. Trois experts français ont pu régler le problème. Ils ont joint leurs forces pour trouver la clé de déverrouillage. Toutefois, à lire l’article du site de La Tribune, la procédure ne marche que si elle a été déclenchée avant que le logiciel pirate ne verrouille de manière permanente les fichiers infectés.
Quelle est cette procédure ? En quoi consiste-t-elle techniquement ? Aucune précision, mais on sait que plusieurs conditions ont été posées pour que la solution marche. Entre autres, il faudrait que les ordinateurs n’aient pas été redémarrés avant. Parmi les trois experts, il y a un hacker qui jouit d’une renommée internationale et un employé de la Banque de France qui à temps partiel, en dehors de ses activités, à aider à la résolution du problème. Le groupe emboîte ainsi le pas au Britannique qui avait pu arrêter en partie la progression du virus dès les premières heures de sa mise en circulation.
Mardi dernier, on avait estimé à 70.000 dollars le montant de l’argent perçu par les auteurs de la cyberattaque. Une somme qu’on peut juger dérisoire si l’on considère le nombre de victimes et l’ampleur des dégâts. Plusieurs écoles ont été paralysées en Grèce, le fonctionnement d’hôpitaux perturbé en Grande Bretagne, celui du système bancaire suisse aussi, sans compter des services affectés chez le constructeur français Renault. Pendant ce temps, la Corée du Nord accusée d’être derrière cette menace rejette tout en bloc.
Parmi les experts à avoir pointé du doigt ce régime, le directeur exécutif de l’entreprise de sécurité informatique israélienne, Intezer Labs. Il a confirmé lundi l’attribution du virus en cause, WannaCry, à la Corée du Nord. La Russie, elle aussi accusée, a démenti être l’auteur de l’agression informatique. Le président, Vladimir Poutine, a fait savoir en début de semaine dernière que son pays “n’avait absolument rien à voir” avec cette affaire. Accusant les services spéciaux américains comme “première source du virus”.