(CIO Mag) – La Francophonie, comme du reste, les autres aires linguistiques, devrait bien profiter de tous les avantages qu’offre la technologie de 5e génération, et pour ce faire, il faut toute une stratégie derrière. C’est en substance l’idée forte du vice-président de l’assemblée parlementaire de la francophonie. Bruno Fukhs (Photo) également vice-président du groupe d’amitié France – Sénégal, a tenté de “vendre” son Plan Francophonie Action 5G lors de la première édition du Forum Francophonie de Dakar.
A en juger par les réactions dans le grand amphithéâtre du King Fadh Palace hôtel de la capitale sénégalaise, c’est une idée séduisante. Il s’agit de régler un certain nombre de préalables avant d’aller vers le 5G, parmi lesquels, le raccordement au réseau électrique, dans certaines contrées. “Avant de penser réseau télécom, il faut penser réseau électrique. Quand vous faites trois, quatre, voire cinq kilomètres pour aller charger juste votre téléphone, vous ne pouvez pas accéder à la 5G”, plaide-t-il.
Une fois que cette condition sera réglée, le parlementaire français estime ensuite qu’on pourrait réfléchir aux vrais contours de ce projet qu’il entend soumettre à la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) sous peu. Le Plan Francophonie Action 5G promet de prendre en charge les préoccupations des industriels, des opérateurs, des Etats et des usagers surtout, non sans négliger “nos valeurs liées à la Francophonie de liberté d’expression, de solidarité et de respect”.
Il pointe notamment la gourmandise des opérateurs de télécommunications aveuglés par “des bénéfices sans réflexion autour des usagers et des citoyens” et la tentation pour “certains Etats” d’une “maitrise du contrôle du pouvoir”. Pour le moment, Bruno Fuchs dit mûrir son projet avec les différents acteurs qui devraient lui donner un contenu en adéquation avec les attentes légitimes des populations. Le vice-président de l’assemblée parlementaire de la francophonie dit espérer beaucoup d’impact dans des secteurs aussi variés que la santé, l’éducation ou encore l’agriculture.
Elimane, Dakar