Au Bénin, s’ouvre la 1ère édition du Bj hacking academy 1.0

Une soixantaine de jeunes béninois sont formés du 12 au 14 décembre aux techniques du hacking, à la faveur du programme Bj hacking academy 1.0. Une initiative de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

(CIO Mag) – De 200 personnes inscrites, seules 60 ont pu être retenues à la suite d’un fastidieux processus de présélection et de sélection. Ces dernières recevront pendant 3 jours, des séries de formation pour mieux comprendre le concept du Bj hacking academy 1.0, la sécurité informatique, les formes d’attaques pour mieux se défendre. Mieux, ces jeunes seront mis au contact de quelques outils d’analyse, des tests de pénétration, de la forensic, des techniques de défense, et seront informés sur la stratégie nationale de cybersécurité mise en œuvre par l’ANSSI, etc.

« Il y a deux types de sociétés dans le monde : celles qui ont été hackées et celles qui ne savent pas qu’elles ont été hackées. L’enjeu aujourd’hui, c’est la data. Nous voulons être sûrs que les données que vous allez créer vont être protégées », insiste Serge Adjovi, Directeur général de l’Agence pour le développement du numérique (ADN), invitant les participants à pleinement « jouer leur rôle de gendarme » de l’écosystème numérique.

Infrastructures numériques durables

Pour Roméo Kintohoundji, président de l’Association béninoise pour la cyber-sécurité et la promotion du numérique (ABCPN), l’idée d’organiser le Bj hacking academy 1.0 remonte à l’an 2017 au terme de la première édition du HackerLab en 2017. La vision était de « de donner des clés pour résoudre les problèmes informatiques [et] d’apprendre [aux jeunes] à [se] défendre face au hacking et au piratage. »

Partant de cette première cohorte de 60 personnes, l’ANSSI veut progressivement former toute une « armée » de hackers capables de lutter efficacement pour la sécurité du cyber-espace béninois à travers un ethical hacking. Cette stratégie va dans la droite ligne de la volonté du Bénin de construire des infrastructures numériques pouvant bénéficier d’une sécurité durable dans le temps et dans l’espace.

Michaël Tchokpodo, Bénin

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