L’économie agricole passe aussi par les TIC

  • 9 novembre 2018
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(CIO MAG) – A Kigali, en septembre dernier, les participants à l’édition 2018 du rendez-vous international autour de l’économie agricole ont misé sur les NTIC pour développer davantage le secteur. Ils étaient justement très nombreux les experts et professionnels de l’agriculture dans la capitale du Rwanda à la faveur de l’African Green Revolution Forum (AGRF) à s’asseoir sur une même table pour trouver des solutions idoines sur l’avenir de l’économie agricole du continent africain.

Ce rendez-vous, l’un des plus importants pour l’économie agricole en Afrique, a réuni cette année ses participants pour plancher sur toutes les notions susceptibles d’insuffler à ce secteur l’élan qui lui permettrait de décoller avec assurance et d’être plus compétitif. Les aspects liés à ce domaine porteur sont exploités depuis de nombreux mois.

Le thème 2018 de l’AGRF était porté sur « Lead. Measure. Grow ». Thème on ne peut plus ambitieux, en ce sens qu’il compte impliquer toutes ressources, qu’elles soient humaines ou technologiques, pour atteindre son objectif de rendre plus performants les acteurs de l’agriculture en Afrique. 

« Il est temps de tourner les stratégies en actions », a clamé le Premier ministre rwandais  Édouard Ngirente. L’action, elle passe justement par les nouvelles technologies, au cœur de cette volonté d’améliorer la vie agricole sur le continent. Nombre de sessions et de débats ont eu pour focus l’insertion de méthodes à la pointe pour relancer une économie agricole somnolente dans certaines régions. 

Pour vulgariser leur usage par des exploitants agricoles qui en Afrique sont en majorité des populations vivant dans des zones rurales reculées, les experts misent sur une connexion entre ancienne et nouvelle génération.

La vague des jeunes ambassadeurs des NTIC est alors sollicitée.  A l’instar de Naledi Magowe, jeune entrepreneure du Botswana, à la tête d’une startup ayant mis sur pied l’application « mAgri » pour lier les agriculteurs entre eux, peu importe leur emplacement, les constituer en réseau et attirer l’œil avisé des investisseurs. Actuellement, l’appli compte au moins 500 000 abonnés.

Jean-Claude NOUBISSIÉ 

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