Sénégal : un expert en télécommunications dénonce le monopole des opérateurs étrangers en Afrique

  • Par admin
  • 29 novembre 2017
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(CIO MAG) – Les opérateurs de téléphonie étrangers ont la part trop belle dans le secteur des télécommunications en Afrique. C’est ce que pense le docteur en télécommunications Alassane Bâ qui estime que cela ne peut être qu’un mauvais choix à tous points de vue.

A en croire le consultant et formateur pour qui le Sénégal n’échappe pas à la règle, il faudrait réajuster la donne très vite parce que ” les chiffres d’affaire générés et la sensibilité de la technologie font qu’il est dangereux de confier la totalité du secteur à d’autres personnes “. A quels opérateurs fait-il clairement allusion ? Aucune précision. En revanche, il se dit convaincu qu’à défaut de tout reconsidérer, il faudrait au moins ” revoir sérieusement la géographie du capital lors de la renégociation des licences qui datent en grande partie de la disparition des Offices des Postes et Télécommunications arrivés à terme dans beaucoup de nos pays “. De l’avis de l’expert, l’Afrique souffre énormément de ces monopoles qui génèrent une balance des paiements carrément déficitaire. Par ailleurs, le docteur en télécommunications dit penser que la fiscalité également devrait être revue dans le dessein d’aider les Etats africains à tirer meilleur profit de la rente du secteur.

Dans un tout autre registre, Alassane Bâ aborde la Radio Numérique Terrestre ( RNT ) qui pourrait débarquer au Sénégal pour aider à la gestion des fréquences qui sont une ressource rare comme rappelé par le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (  ARTP ) lors de la dernière rencontre de l’Union Africaine des Radiocommunications à Dakar. Selon le spécialiste en télécoms, c’est une infrastructure dont la mise en place au Sénégal n’est pas aussi diable que cela puisque la Télévision Numérique Terrestre a déjà été installée et que jusqu’ici, ça donne l’impression de marcher. Seulement pour lui, dans tous chantiers ouverts ou à ouvrir dans le domaine des télécommunications, il faut tout faire pour toujours ” permettre aux populations de tirer profit des opportunités offertes par le secteur comme la réduction de la pauvreté et de la fracture numérique, l’amélioration de la vie des Sénégalais surtout ceux issus du monde rural ou encore celle de la santé et de l’enseignement “. Toutes choses qui passent, argumente-t-il le formateur et expert en télécommunications, par le développement du haut débit soutenu notamment par la fibre optique lancé récemment par Orange au Sénégal.

 

 

 

 

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Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h.

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