Lancé pour la première fois en 2017, le Social & Inclusive Business Camp est à sa 6e édition en 2022. Cette initiative de l’Agence française de développement (AFD) est pilotée par Campus AFD. Objectif : participer à l’accélération de l’innovation sociale et inclusive sur le continent africain.
(Cio Mag) – 43 porteurs de projets entrepreneuriaux à fort potentiel d’impact, issus de 18 pays africains, participeront à l’édition 2022 du Social & Inclusive Business Camp (SBIC). Après avoir été sélectionnés parmi 380 candidatures à travers le continent, ils ont rejoint cette 6e cohorte à l’entame de son lancement officiel, le 30 août dernier.
C’était dans le cadre d’un appel à candidature dédié au SBIC. Cependant, 7 autres lauréats participants sont des bénéficiaires d’Emerging Mediterranean et de Challenge App Afrique Rfi, deux concours partenaires du programme.
Ces entrepreneurs sociaux et inclusifs des zones anglophones et francophones d’Afrique bénéficieront d’un programme complet de formation, de mentorat et d’échanges entre pairs. Ils pourront également faire la rencontre d’investisseurs, en vue d’un passage à l’échelle.
Pendant 13 semaines de formation en ligne et 5 jours de bootcamp, ils recevront un accompagnement de bout-en-bout. Il portera sur 5 thématiques à savoir : le leadership, la formalisation du passage à l’échelle, la structuration d’une équipe, la mesure d’impact et la préparation à la levée de fonds.
Les 28 et 29 novembre, ils sont attendus au sommet Emerging Valley pour aller à la rencontre d’investisseurs internationaux. Par ailleurs, l’animation d’une communauté vibrante de près de 240 entrepreneurs sociaux et inclusifs demeure une importante étape en centre du SBIC.
Il réunit des femmes et des hommes engagés pour le développement durable et inclusif à travers les secteurs d’activité tels que l’énergie, l’éducation, la santé, l’agro-alimentaire ou le développement durable.
Plus de la moitié des lauréats sont des femmes et l’ensemble de la cohorte provient des pays tels que l’Algérie, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Niger, le Burkina-Faso, la Rdc, le Mali, le Ghana, la Mauritanie, le Maroc, le Sénégal, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, la Tunisie et Madagascar.
Le SBIC pour un partage d’expériences et le réseautage
Le SBIC se veut un programme d’accompagnement qui s’aligne sur les besoins des entrepreneurs africains en quête de croissance et de levée de fonds. Ainsi, pour préparer les entrepreneurs à passer à l’échelle, son programme porte sur trois volets phares à savoir : trois mois de formation à distance, une semaine de bootcamp en présentiel et du mentorat.
Dans le premier cas, les entrepreneurs sélectionnés se retrouvent chaque quinze jours en ligne pour échanger autour des thématiques clés du programme. Au cours du bootcamp, ils ont la possibilité d’améliorer leurs connaissances sur les thématiques abordées, et de préparer leur participation au sommet Emerging Valley.
Dans le cadre du mentorat, chaque bénéficiaire est mis en contact avec un alumni pendant toute la durée du programme. En effet, le SBIC est un véritable tremplin de partage d’expériences et de réseautage. Il regroupe des entrepreneurs et experts avec une communauté africaine d’alumni. Objectif : favoriser une mise en relation et des axes de collaboration pouvant déboucher sur des apports techniques ou financiers.
Depuis deux ans maintenant, c’est un consortium de partenaires qui met en œuvre le programme SBIC. Il s’agit d’Investisseurs & Partenaires, un groupe d’investissement d’impact dédié aux PME d’Afrique Subsaharienne créé en 2002, ou l’African Management Institute (AMI), une entreprise sociale panafricaine créée en 2014 et pilotée par des femmes qui utilise la technologie pour permettre à des entreprises ambitieuses de prospérer dans toute l’Afrique.
Il y a aussi ScaleChanger, une entreprise sociale opérationnelle en Afrique et en Europe qui accompagne des organisations à impact social et/ou environnemental dans leur changement d’échelle, puis StartupBRICS, une société de conseil en innovation spécialisée sur les marchés africains et émergents. Son cœur de métier repose sur l’analyse d’écosystèmes, le sourcing de startups et la facilitation des connections entre startups et grands comptes.