(CIO Mag) – La partie française de l’Afrique a désormais son réseau des décideurs en systèmes d’information (SI). La Tribune Afrique qui donne l’information ne doute pas une seule fois du caractère novateur de cette initiative. “C’est une première en Afrique francophone”, s’étonnent nos confrères qui révèlent que l’idée est d’intensifier les informations et le partage d’expériences dans le domaine de la cybercriminalité en particulier. L’ambition de mettre en place une telle organisation remonte à bien longtemps. Tout part de la volonté de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui entendait réunir et appuyer les acteurs publics et privés dans la mise en oeuvre d’une coopération digne de son nom dans le développement numérique, des systèmes d’information et de la cybersécurité sur le continent, comme le rappelle Latribuneafrique.com. Les actes concrets n’ont pas tardé à voir le jour puisque l’adoption de deux stratégies numérique et économique de l’institution en question a été officialisée respectivement aux sommets de Kinshasa, en République Démocratique du Congo en 2012 et de Dakar, au Sénégal, en 2014.
Initié finalement en 2017, au mois de février précisément dans la capitale sénégalaise à l’occasion de l’IT Forum organisé par le magazine spécialisé dans le domaine CIO Mag, le réseau qui regroupe des décideurs en systèmes d’information issus de sept pays que sont la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, le Togo et le Mali bénéficiera de l’accompagnement de l’OIF dirigée par la canadienne d’origine haïtienne, Michaelle Jean. L’organisation a promis d’appuyer la fédération, mais pas seulement puisque des acteurs du privé ont également pris l’engagement d’apporter leur concours en vue de mettre en place une méthode de travail innovante et efficace pour proposer au club des solutions adaptées dans le domaine de la cyber-sécurité, une question qui intéresse au plus haut niveau l’Organisation Internationale de la Francophonie. Aussi, le site de La Tribune Afrique annonce que les DSI vont bénéficier d’un espace collaboratif pour échanger et contribuer ainsi au développement de la cybersécurité dans l’espace francophone africain.