(CIO Mag) – Un peu plus de 9 milliards de FCFA. C’est l’enveloppe nécessaire pour la production et la gestion des titres de transports routiers biométriques sécurisés, la production et la pose de plaques d’immatriculation sécurisées. La convention a été signée jeudi 22 juin 2017 entre le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et le groupement Gemalto/Face Technologie.
L’investissement sera « intégralement pris en charge par l’opérateur privé », selon le ministre Mansour Elimane Kane. Il sera ensuite rémunéré « sur les recettes perçues de l’exploitation et versera à l’Etat du Sénégal une redevance annuelle d’exploitation de seize pour cent sur le chiffre d’affaires », a-t-il précisé.
Le ministre Mansour Elimane avertit : « Personne, à partir de maintenant, ne pourra plus prendre le permis de quelqu’un pour le falsifier. Il n’y aura plus possibilité de démonter une plaque d’une deux chevaux pour la mettre sur une BMX et circuler dans la rue. On va vers une nouvelle ère avec la nouvelle technologie, avec ce qui se fait de mieux dans le monde », a déclaré Mansour Elimane Kane.
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a lancé ce qu’il appelle « une mise en concurrence pour un projet de concession permettant de mettre en place un nouveau système d’information, une plateforme logicielle moderne et une plateforme intégrée d’enrôlement et production de titres de transports et de plaques minéralogiques sécurisées ».
La phase opérationnelle démarre dans six (6) mois ;une occasion pour dérouler une campagne de communication et de sensibilisation de tous les acteurs
Joe Marone, Dakar