La prolifération des sociétés de téléphonie mobile n’a pas fait qu’accroître les recettes fiscales de l’Etat de Côte d’Ivoire ou baisser les tarifs d’appel. La mauvaise qualité du service télécom et la menace d’étouffement qui planait sur certaines entreprises ont fini par avoir raison de l’une d’elles. Il s’agit de Niamoutié K. Télécom, propriétaire du produit commercial Café mobile. En effet, le 16 octobre dernier, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/Tic de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou, a annoncé que la licence télécom de Café mobile ne sera pas renouvelée l’année prochaine, lors du renouvellement des licences. A ses dires, cette mesure vise à relever la qualité du service télécom qui pâtit bien souvent de l’incapacité des petits opérateurs à pouvoir « changer les choses » du fait de la faiblesse de leur surface financière. Notifiée à Niamoutié K. Télécom, cette décision intervient après la proposition de fusion faite en début d’année aux petits opérateurs par le ministre de la Poste et des Tic, Bruno Koné. Mais l’idée avait été rejetée.
Une chose est sûre. Si le régulateur ne renouvelle pas la licence de Café mobile, le marché ivoirien de la téléphonie mobile ne sera plus animé que par cinq (05) exploitants. Notamment, Orange, MTN, Moov, Comium et GreenN. Warid Telecom, le détenteur de la septième licence de télécommunications n’est pas encore entré en activité.