Chargé du Marketing et du Business Consulting sur l’ensemble des solutions Huawei, à savoir la fibre optique, le Cloud et le datacenter, avec un focus sur les projets stratégiques axés sur le Cloud, Chakib Achour a une certitude : le Cloud est le fer de lance de la digitalisation des services publics. Pour lui, les services numériques basés sur le Cloud représentent une formidable opportunité pour les gouvernements.
(CIO Mag) – C’est pour porter ce message que Huawei Maroc était présent au Salon Africa IT Expo organisé courant septembre 2017 à Casablanca. Chakib Achour appelle en effet les opérateurs télécoms, intégrateurs de solutions informatiques, fournisseurs de services managés et autres partenaires à s’unir avec Huawei pour développer ensemble un écosystème Cloud dynamique.
« On parle de services numériques pour l’Afrique. Eh bien, nous avons l’infrastructure nécessaire pour le Cloud, une plateforme Open source, et nous recherchons des partenaires pour développer des projets spécifiques à chaque pays sur le continent », a lancé le directeur Marketing et du Business Consulting.
Un besoin énorme en Cloud
Engagé sur le mobile paiement en Afrique, notamment avec MTN, Tigo et Vodafone, Huawei accompagne la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Sénégal et le Congo sur des projets d’industrialisation des services au citoyen. « On a commencé par la fibre optique, la connectivité, la construction de Datacenter comme nous l’avons fait avec le Congo pour démocratiser les technologies de l’information et de la communication », explique Chakib Achour.
A l’en croire, Huawei travaille également avec le gouvernement du Maroc pour faire du royaume un hub des Datacenter. Par-dessus tout, poursuit M. Achour, « nous sommes en train de faire comprendre au gouvernement marocain qu’il y a un besoin énorme de Cloud. Les entreprises le demandent, le citoyen également, et l’Administration aussi ».
Des solutions médicales en mode Cloud
Et le directeur Marketing et du Business Consulting de Huawei Maroc d’ajouter : « Maintenant, on passe à une autre étape : le Cloud, le digital, qui ne concerne pas que les opérateurs télécoms, mais aussi les gouvernements et les services publics. C’est un peu dans cet écosystème que Huawei se situe aujourd’hui. » Se voulant plus explicite, Chakib Achour met en avant des solutions médicales et de vidéo surveillance développées par Huawei, en Chine, et qui pourraient être adaptées au marché africain.
« Nos hôpitaux en Afrique n’ont pas les moyens d’investir dans les systèmes IT, alors que nous avons développé une application en Chine qui permet au patient accéder à ses dossiers, ses analyses et même être en contact avec le médecin qui fait son diagnostic et le suivi de son dossier à distance. Tout cela est enregistré dans le Cloud et permet à l’hôpital d’être plus efficace », détaille Chakib Achour. Ajoutant que le patient peut accéder à cette application sur le Cloud hébergé chez un opérateur télécoms.
Le cloud vidéosurveillance
Autre service évoqué par le spécialiste de Huawei : le cloud vidéosurveillance. « On en parle beaucoup dans la Smart city, continue Chakib Achour. Aujourd’hui, nous travaillons avec plusieurs gouvernements en Afrique pour sécuriser les grandes villes. Et dans ces projets de vidéosurveillance nous développons toute la partie Cloud. » A titre d’exemple, il révèle que Huawei gère la vidéosurveillance de Marrakech où le stockage des images et la partie analytique pourraient être fournis par un opérateur en mode Cloud.
En plus des solutions médicales et de vidéosurveillance, le chargé du Marketing et du Business Consulting cite d’autres services numériques basés sur le Cloud tels que la vidéoconférence. Autant de solutions All Cloud que Huawei veut promouvoir auprès des Etats et des directeurs de systèmes d’information (DSI). « On peut leur faire vivre d’autres expériences qu’on a déjà expérimentées en Allemagne à travers l’analytique as a services pour de grands comptes », révèle Chakib Achour.
« Aujourd’hui, nous sommes dans le cloud »
« L’Afrique a été le précurseur dans tout ce qui est mobile banking. Mais ça, c’est du passé. Aujourd’hui, nous sommes dans le Cloud. Il faut qu’on avance sur le Cloud. Et c’est là que nous avons besoin d’unir et de conjuguer nos forces. Dans ce projet-là, nous n’avons pas encore raté le train. Le train, il est encore là, et on peut monter tous ensemble », conclut Chakib Achour.
Par Anselme AKEKO et David GUEYE