(CIO MAG) – Soutenu par la Commission économique pour l’Afrique des Nations-Unies et la Banque Mondiale, le Sénégal va mettre sur pied une “Ecole Nationale de l’état-civil” aux alentours de 2019. C’est une révélation du directeur adjoint du Centre national de l’état-civil du Sénégal. Invité sur la radio privée RFM, Birahim Ndiaye (photo), explique que l’idée, tout en optant sérieusement pour une plus grande digitalisation de la gestion des actes, c’est d’aller clairement vers une meilleure professionnalisation de l’activité.
« Pour être dans les centres de l’état-civil, il faudra passer par cet établissement pendant un certain nombre de temps (durée à déterminer), dans lequel il y aura plusieurs spécialisations allant de l’archivage à l’informatisation en passant par le suivi et l’administration technique”, détaille M. Ndiaye qui indique que c’est un programme qui sera inscrit dans la 2e phase du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Le directeur adjoint du Centre national de l’état-civil du Sénégal a par ailleurs fait le bilan du Projet d’appui à la modernisation de l’état-civil (PAMEC) arrivé à terme en 2017. “A ce jour, nous en sommes à un peu plus de 25 millions d’actes d’état-civil qui sont scannés et disponibles sur la base de données et un peu plus d’un millions de ces actes ont été saisis de façon classique et enregistrés dans notre banque de données”, se réjouit Birahim Ndiaye qui souligne que le centre en question ambitionne d’interconnecter 70% des centres d’état-civil d’ici 2030 au plus tard.
Toutefois, les obstacles ne manquent pas, à l’en croire, liés à la formation, à l’entretien du matériel ou encore au manque de moyens. Il salue également l’organisation d’audiences forraines gratuites par le Chef de l’Etat pour une plus grande démocratisation de l’accès à leurs papiers des populations.
Elimane, Dakar