(CIO Mag) – Réunit en Conseil des ministres, le mercredi 28 novembre 2018, le Gouvernement de Côte d’Ivoire « a donné son accord pour la mise en œuvre des différentes articulations de la stratégie nationale de l’état civil et de l’identification qui comprennent notamment la réforme du cadre juridique et institutionnel et le renforcement des capacités organisationnelles et humaines de l’ensemble du système de l’état civil ».
Arrimée au « Programme africain pour l’amélioration accélérée des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et la production de statistiques vitales » dénommé APAI-CRVS et adopté en février 2015 à Yamoussoukro, la stratégie nationale de l’état civil et de l’identification vise un objectif. Celui de « mettre en place un système de collecte et d’enregistrement de l’ensemble des évènements d’état civil sur tout le territoire national à travers tous les centres de santé ainsi que dans les consulats et les représentations diplomatiques », précise le communiqué.
A terme, la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’état civil et de l’identification permettra à notre pays de « constituer un système moderne et efficace de traitement d’informations qui assure l’enregistrement, le stockage et la communication d’informations relatives aux personnes physiques ».
Registre national des personnes physiques (RNPP)
Ce système qui permettra de générer automatiquement un numéro unique d’identification pour les Ivoiriens vivant sur le territoire national ou à l’extérieur, mais également pour les non Ivoiriens résidant ou de passage en Côte d’Ivoire, fait écho au Registre national des personnes physiques (RNPP) dont le décret de création a été pris le 9 mai 2018.
« Il s’agit d’une base de données qui centralise l’ensemble des informations sur l’état civil des personnes (…) d’un système intégré, global, fiable et sécurisé qui associe à chaque citoyen vivant en Côte d’Ivoire un numéro national d’identification », avait expliqué le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le jeudi 24 mai 2018 à l’Assemblée nationale.
Sidiki Diakité rassurait les députés angoissés par l’absence de registres nationaux qui centralisent les données de vie, soit alphanumérique ou physique des Ivoiriens.
Anselme AKEKO, Abidjan