(CIO Mag) – Le Sénégal a échappé belle à la restriction du trafic Internet le jour de la présidentielle du 24 février. C’est ce que révèle l’Association des usagers des TIC, et ce, malgré les démentis des autorités gouvernementales et de la Sonatel. A en croire l’Asutic qui s’est fondu d’un communiqué, il n’était vraiment pas dans l’intérêt du pouvoir de bloquer quoi que ce soit d’autant plus que la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar avait besoin, tout comme les autres protagonistes du scrutin, pour communiquer.
“L’analyse révèle plutôt que la coalition Benno Bokk Yaakkar avait besoin d’une connexion Internet stable et de qualité dans le cadre de sa campagne électorale digitale. Le jour du scrutin, en temps réel grâce à Internet, BBY pouvait suivre au quartier près, heure après heure, dans quels endroits les gens allaient voter et dans quels endroits, c’était plus difficile pour y concentrer leurs militants et mobiliser les électeurs”, analyse Ndiaga Gueye et son équipe.
Selon eux, la mouvance présidentielle, tout le contraire avec l’opposition, ” a saisi les opportunités électorales offertes par les outils du numérique malgré que le candidat Macky Sall, peu préoccupé par le numérique, n’a jamais fait preuve d’un leadership politique de haut niveau sur la question pendant ses ans de gouvernance”, lit-on dans le communiqué officiel de l’organisation qui semble applaudir “l’utilisation d’un logiciel électoral par BBY” comme “principale nouveauté de cette élection présidentielle”.
Elimane, Dakar