(CIO Mag) – GFI, l’entreprise française de services informatiques, intègre Bridgeo, le leader de l’implémentation des solutions Sage en Afrique centrale, a-t-on appris lors d’une conférence de presse organisée par les deux structures le jeudi 5 décembre à Yaoundé, la capitale du Cameroun.
Il ne sera désormais plus question de Bridgeo mais plutôt de “GFI Afrique centrale”. L’annonce s’est officiellement faite ce jour face à la presse par les différents représentants des entreprises concernées. Notamment, Hugues Ruffat, le directeur de GFI EEMEA, Vincent Rouaix le président directeur général de GFI, Philippe Lancesseur, le fondateur associé de Bridgeo, et Jean-Bertin Taffou, le directeur général du même groupe.
À travers cette acquisition, la structure dirigée par Vincent Rouaix veut réaliser un certain nombre d’objectifs. Il s’agit concrètement, de renforcer ses activités d’intégration de solutions à forte valeur ajoutée en confirmant son statut de partenaire Sage en Afrique. Il est aussi question d’accélération de la croissance locale de Bridgeo à travers l’élargissement de son pannel d’offres de services et de solutions métier et, par la même occasion, en faire l’un des leader des services IT en Afrique Centrale.
À ces objectifs le groupe francais ajoute également l’accompagnement de ses clients comptes issus des secteurs de la Banque, des Télécoms et de l’industrie dans leur développement régional.
“Nous intégrons Bridgeo, parce que nous voulons qu’ensemble nous soyons les premiers acteurs au Cameroun dans notre domaine. Ensemble, nous nous partagerons les moyens d’accompagner le développement numérique sur le continent,” a expliqué Vincent.
Selon lui, le choix d’absorber cette structure n’est pas anodin. “Nous avons choisi ce partenaire parce que progressivement avec lui, nous avons créé des relations de confiance. Nous avons un métier et une stratégie de développement communs. Notre but n’est pas de manager des partenaires locaux ou de les considérer comme employés mais tout au contraire, de s’appuyer sur le savoir-faire et l’historique des équipes présentes”, a-t-il souligné.
Philippe Lancesseur de son côté apprecie totalement cette nouvelle alliance. Il dit avoir été séduit par le discours de son partenaire il y a quelques années. ” Nous feront tout pour nous inscrire dans la politique du groupe. Nous intégrerons des nouvelles offres dans le secteur public, d’autres ERP et accompagnerons ensemble la transformation digitale”, a-t-il ajouté.
Tandis que Jean-Bertin Taffou espère appuyer davantage la digitalisation de cette sous-région et apporter des solutions aux lacunes rencontrées au Cameroun. Lesquelles sont similaires à celles d’autres États d’Afrique. Par exemple dans le domaine de la dématérialisation des procédures administratives et l’accès à ces services. D’ailleurs, les deux sociétés ont révélé une précédente rencontre avec les autorités camerounaises. Laquelle visait à explorer les améliorations à apporter sur le plan national.
Par ailleurs, Vincent se dit convaincu que le Cameroun comme tant d’autres pays africains connait des problématiques de digitalisation, de monétisation et d’amélioration de la performance dans la collecte que son groupe pourrait améliorer rapidement et sur lesquels Bridgeo va être “le véhicule de developpement” accompagné par les équipes de GFI. Il considère que pour sa filiale, s’appuyer sur le savoir-faire historique de Bridgeo est “un axe stratégique de développement” .
Aurore Bonny, Yaoundé