(Cio Mag) – Alarmante. C’est le terme utilisé par Antoine Ndong Toung, conseiller technique au Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe), pour qualifier la situation dans laquelle se trouve une grande majorité des structures étatiques abonnées à l’utilisation de logiciels contrefaits. Diligentée par l’Agence nationale des technologies de l’information et de la Communication (Antic) et les services du Consupe, une étude dont Cameroon Tribune a eu connaissance, a abouti aux résultats suivants : sur 28 administrations enquêtées, 76,40% d’entre-elles ont recours à des logiciels issus de la contrefaction. Quand on sait les dangers encourus avec ce genre de pratique, notamment sur le parc informatique des services administratifs de l’Etat, il y a de quoi révolter les responsables du Contrôle supérieur de l’Etat qui tirent sur la sonnette d’alarme. «En extrapolant sur les 37 départements ministériels que compte le pays, l’ensemble des établissements publics administratifs, les sociétés publiques ou parapubliques, les communes et les communautés urbaines, les informations que nous avons font état d’une situation alarmante», s’est inquiété le Conseiller Antoine Ndong Toung, à Cameroon Tribune.