L’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) a lancé depuis ce mercredi 26 février, la phase complémentaire du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (RAVIP), à commencer par le département du Littoral.
(CIO Mag) – A travers un communiqué en date du 20 février, l’ANIP annonçait l’ouverture au sein de ses locaux, d’« un poste de recensement administratif à vocation d’identification des personnes, pour les citoyens qui n’avaient pas pu se faire recenser lors de la phase massive organisée de novembre 2017 à avril 2018. »
Cette opération est d’abord destinée aux personnes résidant dans le département du Littoral, au sud du pays et ne comportant qu’une seule commune, Cotonou, capitale économique du Bénin. Si le poste ne fonctionne que deux jours par semaine (mercredi et vendredi), l’opération vise à faire enrôler les populations de toutes les communes du Bénin ayant manqué à la première phase du RAVIP, et qui a permis d’enregistrer plus de dix millions de béninois.
« Identification fiable des bénéficiaires »
L’objectif de ce recensement continu est d’arriver à terme, à mettre en place un registre national des personnes physiques et un numéro personnel d’identification. « La mise en place du Registre vise à créer un système facilitant, entre autres, l’accès des citoyens et étrangers résidant sur le territoire national, aux divers services essentiels. Dans cette perspective, il s’avère nécessaire de mettre en place un mécanisme d’authentification que favorisera l’attribution d’un numéro personnel en vue d’une identification fiable des bénéficiaires », précise le compte-rendu du conseil des ministres de ce mercredi 26 février.
Le gouvernement a, par la même occasion, adopté les décrets pour la mise en œuvre du registre national des personnes physiques et du numéro personnel d’identification. Après ces étapes, il sera procédé au lancement du portail national des services en ligne. Hormis le poste de l’ANIP, des agents recenseurs sont envoyés sur le terrain pour enregistrer les personnes concernées. Elles doivent se munir de leur acte de naissance ou du jugement supplétif, de la carte d’identité nationale, du passeport ou de la carte consulaire.
Michaël Tchokpodo, Bénin