(Cio Mag) – Le ministère namibien des technologies de l’information et de la communication de la Namibie vient d’accueillir son nouveau ministre Peya Mushelenga et son vice-premier ministre Emma Theofelus. Ils veulent défendre l’image de leur pays.
« Nous avons une tâche gigantesque de défendre l’image de la nation namibienne afin d’unir tous les Namibiens, de sorte qu’ils aient tous le sentiment de faire partie intégrante de la société namibienne, » a déclaré le nouveau ministre Mushelenga.
Il a aussi évoqué l’importante tâche de veiller à ce que la diffusion d’informations touche tous les coins du pays, y compris les communautés rurales.
« Il est donc important que nous soyons agressifs dans la diffusion de l’information », a affirmé l’ex ministre du développement urbain et rural.
Pour la vice-ministre actuellement connue comme la plus jeune ministre africaine car âgée de 23 ans, « la connaissance est le pouvoir ».
«Le ministère des Technologies de l’information et de la communication a un rôle important à jouer pour diffuser l’information du gouvernement. Je pense que cela doit être amélioré pour que les gens sachent exactement quels plans gouvernementaux sont en cours et le rôle que le gouvernement joue », a-t-elle déclaré.
Elle a souligné l’importance de l’accès à l’information en tant que nation et en termes des droits de l’Homme.
De ce fait, elle pense que si chaque personne est dotée du droit à l’information, elle pourra faire les bons choix et pourrait devenir un citoyen productif du pays.
Bien qu’admirée à travers monde pour son jeune âge à un tel poste de responsabilités, de nombreux observateurs s’interrogent néanmoins sur ses compétences pour mener à bien les tâches qu’elle s’est engagée à effectuer.
Reprise par la presse locale, Theofelus a déclaré qu’elle ne pense pas être spéciale mais pas inexpérimentée.
Elle se dit d’ailleurs prête à se familiariser avec le travail déjà accompli et de suivre les orientations et les conseils de ceux qui étaient là avant elle. Elle compte également profiter de son expérience en tant que débatteuse, diplômée en droit et au sein de plusieurs postes de responsabilités avant sa nomination, pour mener de solides débats en faveur des projets de lois. Entre autres celui sur l’accès à l’information.
Concernant ledit projet, rappelons que l’année dernière, la Namibie a annoncé le démarrage de la révision de sa législation sur les TIC et les télécommunications. Il était question de combler un vide juridique et concorder les textes au contexte actuel de l’évolution des TIC.
Cette situation à remédier a longtemps été source de difficultés juridiques dans l’application de certaines dispositions juridiques, et une véritable épine sur le chemin de la liberté de la presse.
Travailler sur cette loi sera une aubaine pour les namibiens dans le sens où elle facilitera l’accès à l’information aux populations, à la transparence, l’efficacité et à une meilleure gestion du marché des télécommunications sont convaincues les autorités du pays.
Aurore Bonny