Crédit photo : page Facebook Tourisme cote d’ivoire
Contacté par Cio Mag à la suite d’un communiqué précisant les entreprises de VTC autorisées à exercer en Côte d’Ivoire, inDrive rassure et fait des précisions.
(Cio Mag) – Dans un communiqué conjoint publié le 28 janvier, l’Autorité de régulation du transport intérieur (ARTI) et la Direction générale des transports terrestres et de la circulation (DGTTC), informent les usagers que « seules » les applications Yango, Uber et Heetch « bénéficient d’une autorisation de transport par véhicule avec chauffeur (VTC) » en Côte d’Ivoire.
Conformément au décret n°2021-860 du 15 décembre 2021 portant réglementation des transports publics particuliers de personnes, l’accès à l’activité de VTC est désormais soumis moyennant le paiement de la somme de 20 millions de francs CFA. Les véhicules automobiles utilisés dans le transport par VTC doivent avoir un moteur d’une puissance nette supérieure ou égale à 84 kilowatts ou 114 chevaux ; cette condition ne s’applique pas aux véhicules hybrides ou électriques.
« Les acteurs opérant dans l’illégalité s’exposent à de lourdes sanctions et verront leurs plateformes électroniques désactivées incessamment », affirment les régulateurs du secteur du transport dans le communiqué susmentionné. Invitant au passage, « les usagers à recourir exclusivement aux plateformes autorisées pour garantir leur sécurité ».
Le cas inDrive
L’occasion était bonne pour connaître le statut de la plateforme inDrive dont les activités en Côte d’Ivoire ont été annoncées, l’an dernier, par une campagne de communication grand public.
Contacté par Cio Mag, inDrive « prend acte » du communiqué de l’ARTI et de la DGTTC, concernant l’exploitation des plateformes numériques de covoiturage dans le secteur des VTC.
« Nous souhaitons préciser qu’inDrive est en train d’enregistrer son entité locale en Côte d’Ivoire et d’obtenir tous les permis nécessaires pour opérer en pleine conformité avec les réglementations locales. Nous n’avons pas encore lancé la monétisation de nos services et nous nous engageons à travailler de manière transparente avec les autorités », poursuit l’entreprise.
Puis d’ajouter : « Dans le cadre de notre engagement à fournir des services de transport abordables et efficaces tout en garantissant le respect de la loi, nous testons actuellement notre modèle d’entreprise dans le cadre d’une phase pilote. Nos activités ne commenceront officiellement qu’une fois notre enregistrement finalisé et toutes les autorisations réglementaires obtenues. »
Enfin, inDrive dit apprécier « la coopération des organismes de réglementation » et est « impatient de contribuer à l’écosystème local de mobilité de manière responsable et légale ».
« Notre mission est de défier l’injustice et d’offrir aux Ivoiriens une alternative équitable et axée sur les personnes dans l’industrie du covoiturage. Nous continuerons à informer nos utilisateurs et nos partenaires au fur et à mesure que nous progressons dans le processus d’enregistrement », conclut l’entreprise créée il y a treize ans par l’entrepreneur russe Arsen Tomsky.
A ce jour, inDrive est présent dans 48 pays, dont cinq en Afrique : Tunisie, Maroc, Algérie, Zambie et Nigeria.