USA : le piratage de la dernière présidentielle est plus grave qu’on ne le croit

  • 22 juin 2017
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(CIO Mag) – C’est une nouvelle révélation dans l’affaire du piratage présumé de la campagne électorale qui a mené à l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis. Des dispositifs électoraux de 21 Etats ont été ciblés par des informaticiens. A en croire le site des Echos qui reprend la sous-Secrétaire d’Etat en charge de la cybersécurité entendue par la commission électorale du Renseignement pilotant l’enquête, il y a des preuves qu’il y a bel et bien piratage. De son côté, Jef Johnson, l’ancien Secrétaire à la Sécurité intérieure en poste jusqu’à la fin du mandat de Barack Obama, a révélé qu’il avait lancé plusieurs avertissements en vue d’alerter sur le scandale, mais, ses sorties étaient peu audibles à cause de la publication de la vidéo du nouveau président dans laquelle il tient des propos qualifiés d’orduriers à l’endroit des femmes. A la question de savoir pourquoi les pouvoirs publics ne se sont pas suffisamment démenés pour attirer l’attention des Américains, il a répondu que tout était fait pour ne pas donner l’impression de prendre position dans le scrutin.

La Russie de Vladimir Poutine a toujours démenti être impliquée dans cette affaire en dépit des nombreuses insistances du FBI. Pour la police fédérale américaine, cela ne fait aucun doute, le Kremlin a tenté d’influencer la présidentielle pour favoriser la candidature du milliardaire républicain. Ce dernier lui-même est dans le viseur des enquêteurs depuis la nomination d’un procureur spécial, Robert Mueller, 72 ans, pour garantir l’indépendance de l’enquête. Pour sa part, le désormais ex-directeur du  FBI, a soutenu que le piratage en question est plus grave que le Watergate, le scandale des écoutes du bureau des Démocrates à Washington à l’origine de la chute du président Nixon en 1974. Depuis l’emballement du dossier, l’actuel occupant du bureau ovale ne cesse de clamer son innocence et le fait qu’il est victime d’une chasse aux sorcières. L’audition ces derniers jours de James Comey avait relancé l’affaire. Toutefois, rien de déterminant n’indique que Monsieur Trump devrait sérieusement s’inquiéter pour son avenir à la tête des Etats-Unis d’Amérique.

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