Le taux de pénétration de la téléphonie mobile au Burundi était estimé à 66,02 %. Cette information a été communiquée par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) dans son dernier rapport intitulé Observatoire du marché des services de communications voix, SMS, internet et services financiers mobiles pour le quatrième trimestre de 2023.
(Cio Mag) – Le Burundi continue de progresser lentement en termes de taux de pénétration de la téléphonie mobile. Le ratio pour le quatrième trimestre a enregistré une légère augmentation de « 2,58 % par rapport au troisième trimestre de l’année précédente, avec un total de 8 646 686 abonnements, représentant ainsi 66,02 % de la population estimée à 13 097 400 habitants », selon l’Institut national de la statistique du Burundi (INSBU).
Le rapport de l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications indique que durant cette période, trois opérateurs ont fourni le service de téléphonie mobile sur le territoire national. Il s’agit d’Econet Leo, Viettel Burundi et Onatel.
Pénétration d’internet
Concernant la pénétration d’Internet, le rapport indique un taux de « 22,9 %, avec un nombre d’abonnements de 3 005 377 », ce qui reste stable par rapport au troisième trimestre de la même année. Les causes de la faible pénétration d’Internet dans ce pays sont diverses, notamment « le coût de l’accès à Internet, la disponibilité des dispositifs numériques, et le niveau élevé de pauvreté », selon Bienvenu Irakoze, responsable du SETIC (Secrétariat exécutif des technologies de l’information et de la communication), un organe étatique relevant du ministère des TIC et chargé de suivre tous les programmes liés à la mise en œuvre de la politique nationale des TIC dans ce pays.
Services financiers mobiles
En outre, les services financiers mobiles ont attiré également l’attention du régulateur. Le rapport met en lumière les données disponibles sur les plateformes de transfert d’argent mobile. Le nombre d’abonnements connectés à ces plateformes s’élève à « 6 948 076, avec une moyenne mensuelle de transactions de 16 441 872. Le revenu mensuel moyen généré, en francs burundais, atteint 6 530 944 355 », soit plus d’1 milliard de francs CFA.
Le rapport complet ici
