Adnane Ben Halima (Huawei) : « L’accélération digitale nécessite la contribution de tous les acteurs »

Huawei, premier fournisseur mondial de solutions TIC, a organisé le mardi 15 décembre, une e-conférence autour de la transition numérique au Maghreb. Cette rencontre virtuelle a permis d’explorer les pistes de réflexion portées par le groupe en matière de développement durable dans les pays de la région et dans l’Afrique en général. Dans ce sens, Huawei aspire à un environnement où se mettent en synergie les stratégies numériques avec les politiques sociales. Une vision qui a été exposée par Adnane Ben Halima, vice-président en charge des relations publiques pour la région Méditerranée de Huawei Northern Africa.

(CIO Mag) – Voilà une vingtaine d’années qu’il a fait son entrée dans les marchés nord africains. Le groupe Huawei consolide son ancrage régional, à travers une collaboration de plus en plus étroite avec les différentes parties prenantes dans les écosystèmes des TIC. Dans les pays du Maghreb, le géant chinois œuvre sur plus d’un chantier technologique, avec l’ambition d’améliorer les services vitaux. « Après des années passées en tant que fournisseur d’infrastructures numériques dans la région, nous tendons aujourd’hui vers le développement de nos actions au sein d’écosystèmes incluant les différents acteurs impliqués dans la dynamique que connaissent les pays de la région. De quoi pousser le Maghreb vers une position de locomotive de la transition numérique dans le continent », précise Adnane Ben Halima.

« Dans ce nouveau virage qui est en train de se négocier, les pays africains ont tout à gagner dans le développement des écosystèmes TIC pour tirer profit de la disruption qui est en train de s’opérer », renchérit-il avant d’argumenter : « la décennie que nous entamons dessine le visage du siècle et requiert une accélération digitale qui implique la contribution des différents acteurs, que ce soit sur le plan infrastructurel, législatif, réglementaire, fiscal, applicatif… » Par ailleurs, Adnane Ben Halima s’est arrêté sur le rôle de ce saut technologique pour élargir les horizons des créateurs de solutions, vers le développement international.

« Pallier au retard du continent »

Donnant en exemple les perspectives de développement que permettent les TIC au niveau de la santé « au regard de l’urgence constatée dans différents secteurs, l’Afrique a une chance historique pour développer des expertises qui peuvent s’exporter à l’international. Que ce soit au niveau de la santé, de l’éducation, de villes résilientes… la technologie vient en réponse à des défis sociaux majeurs spécifiques à l’Afrique. Et ce, à travers des alternatives qui abolissent les frontières physiques et temporelles. Il existe déjà une pléthore de scénarios actionnables dans l’immédiat pour pallier au retard du continent. Sur le plan de la santé par exemple, l’Afrique est le continent le moins desservi en matière de ressources humaines médicales.»

Mieux, « à l’heure actuelle, la Télémédecine nous permet de gérer les consultations et les ordonnances à distance, ce qui est de nature à connecter les régions enclavées au conseil médical. En plus des possibilités offertes par l’intelligence artificielle qui révolutionneront davantage l’offre médicale, par le biais d’applications venant en soutien à l’intelligence humaine, comme cela peut être le cas avec la chirurgie à distance qui peut se développer grâce à la technologie 5G. Ces applications renforcent les capacités du corps médical pour satisfaire les besoins en matière de santé publique. » Saluant au passage la dynamique palpable dans les pays de la région, où Huawei se positionne comme partenaire de référence aussi bien dans le secteur public que privé pour le développement de ces secteurs clés.

Zakaria GALLOUCH

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