Affaire Cheikh Gadiaga : le promoteur de lutte Gaston Mbengue, libre après son audition

  • Par admin
  • 27 décembre 2017
  • 0
  • 884 Vues

(CIO Mag) – Gaston Mbengue (photo) est reparti libre comme il était venu de la Section de recherche de la Gendarmerie de Colobone, à Dakar. L’homme d’affaires réputé pour l’organisation de combats de lutte a nié devant les enquêteurs être derrière Cheikh Gadiaga, le principal suspect dans cette affaire d’extorsion d’argent présumée sur de hautes personnalités politiques sénégalaises. Au bout d’un face à face qui a duré une heure, le promoteur a dégagé toute responsabilité et fait savoir que son « seul tort a été de l’avoir (Ndlr, Cheikh Gadiaga), à sa demande, présenté à des personnalités », à en croire le journal Direct Info qui cite des sources. Gaston Mbengue reste donc fidèle à sa ligne depuis le début lorsqu’il soutenait n’être intervenu dans cette affaire que pour amener M. Gadiaga que la presse présente comme un multirécidiviste à cesser ses attaques.

Lire aussi” Affaire de chantage présumé : le promoteur de lutte Gaston Berger convoqué à la Gendarmerie

Direct Info signale par ailleurs que le ministre de l’Economie et des finances, Amadou Bâ, était annoncé à la  Section recherches de la Gendarmerie pour faire sa déposition. Il n’y a pas que Gaston Mbengue qui s’est démarqué de cette entreprise d’extorsion présumée de fonds à travers le site internet “Senegal Infos”. L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne, l’organisation dirigée par le patron du site Pressafrik, Ibrahima Lissa Faye, « s’indigne des actes d’extorsion de fonds et de chantage constatés de plus en plus et attribués à des animateurs de la presse en ligne », se désole le communiqué repris par nos confrères de Direct Info qui dit être prêt à « s’allier avec l’Etat ou toute autre entité déterminée afin de barrer la route à ces chasseurs de primes et renégats qui ternissent l’image de toute une profession ». Cheikh Gadiaga et son complice présumé, Maurice Rampino, ont été déférés au Parquet.

admin

Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h.

View All Posts

Pin It on Pinterest