Affaire du piratage de CBAO Sénégal : 36 mois fermes contre les coupables et plusieurs dizaine de millions FCFA

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  • 24 juillet 2017
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(CIO Mag) – Le sort des personnes impliquées dans le piratage informatique de clients de la banque CBEAO Sénégal a été scellé vendredi dernier au Burkina Faso. Le tribunal de grande instance de Ouagadougou a retenu 36 mois ferme contre Sayouba Zidwenba dit Will Telecom, Christian Tapsoba dit Goroko et Alexandre Hossou. Tous trois ont été reconnus coupables de complicité de falsification de documents informatisés, complicité d’escroquerie et de recel, faux et usage de faux, etc. Seuls Zongo Koulliga Hamidou et Kiendrebeogo Morou ont eu la chance de se voir relaxés par les juges au bénéfice du doute. Les trois condamnés nommés vont aussi s’acquitter d’une amende d’un million 500.000 francs CFA chacun. Mais solidairement, tous les condamnés dans cette affaire doivent verser à la Compagnie des banques d’Afrique de l’Ouest les sommes retirées, estimées à plus de 200 millions de nos francs et au titre des amendes, sont également appelés à débourser 115 millions FCFA.

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Une décision qui est loin d’agréer l’un des conseils de la défense. Pour Maitre Mamadou Keita, avocat de “Will Telecom” cité par lefaso.net, le jugement qui vient d’être rendu l’a surpris à plus d’un titre puisqu’il ne s’y attendait pas du tout. L’avocat soutient que son client ne mérite pas la condamnation d’autant plus qu’il est innocent sur toute la ligne non sans annoncer qu’il va interjeter appel de la décision. La partie civile, elle, se félicite de l’issue de l’affaire qui avait beaucoup fait parler d’elle dans les médias, notamment au Sénégal. “Ils ont été condamnés pour les infractions pour lesquelles ils ont été poursuivis suite à notre dénonciation et condamnés à nous rembourser les sommes d’argent qu’ils ont illégalement perçues”, a expliqué, l’un des avocats engagés par la CBEAO, Maitre Issa Diallo. Pour le moment, il écarte toute idée d’interjeter appel du jugement, mais sauf si les prévenus font appel. Alors là, il ferait appel du jugement pour appuyer le Procureur qui n’accepterait pas de se laisser faire, a dit Me Diallo à nos confrères du Faso.

 

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Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h.

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