Le taux de pénétration de la téléphonie mobile était de 62.43 % au cours du troisième trimestre 2022. Cette information est contenue dans le rapport du dernier trimestre 2022 sur le marché des services de communications voix, sms, internet et services financiers mobiles publié par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT).
(Cio Mag) – Le dernier rapport publié ce mois par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) met en évidence le taux de pénétration de la téléphonie, le nombre d’abonnements et le volume de minutes d’appels sur les réseaux nationaux et internationaux au cours du dernier trimestre 2022 au Burundi.
Pour le régulateur, 7 518 894 Burundais possédaient un téléphone au cours du 2ème trimestre 2022, soit un taux de pénétration de 62.43 % pour une population estimée à 12 044 164 habitants, selon les données de l’Institut de statistiques et d’études économiques. Le taux du dernier trimestre révèle une diminution de 3.9% par rapport au 2ème trimestre évalué à 64.98 %. Pendant cette période, « 7 825 969 Burundais » possédaient un téléphone mobile.
Services financiers mobiles
En dépit de la conjoncture socio-économique au Burundi, depuis 2019 les services financiers mobiles ne sont pas en reste. Les trois sociétés télécoms (Econet Leo, Viettel Burundi et Onatel) opérant dans ce pays s’investissent tant soit peu pour assurer les transactions financières mobiles, comprennent les opérations de dépôts, les retraits et les transferts. Au 3ème trimestre 2022, le taux d’abonnements connectés aux plateformes de services financiers mobile était de 10%. Le rapport fait savoir que le volume moyen mensuel des transactions au cours du dernier trimestre était de 10 290 164, soit une augmentation de 11% par rapport au 2ème trimestre (9 280 492).
Services internet
Le rapport de l’ARCT renseigne aussi que le marché de l’internet est exploité par neuf fournisseurs d’accès à internet, à savoir : Cbinet, Spidernet, Usan, Lamiwiless, Nt Global, Bbs, Eco Leo, Viettel et Onatel. Cependant, la couverture internet reste faible au Burundi. Elle était évaluée à 21.3% à la fin de l’année 2021. « Le secteur des TIC au Burundi est en pleine évolution et contribue à la croissance socio- économique et à la création des emplois. Néanmoins, il est observé une fracture numérique entre milieux urbains et milieux ruraux », a aussi observé Samuel Muhizi, directeur de l’ARCT dans le rapport annuel des activités de cette institution au cours de l’exercice 2021-2022.
