(CIO Mag) – La semaine du 5 au 7 décembre dernier a permis au ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet, et ses collaborateurs d’être le précurseur des modèles qui devront montrer l’exemple lors de la septième édition du Carrefour des métiers et de la bourse de l’emploi en faveur des jeunes camerounais. Durant cette période, des débats, rencontres professionnelles, prospectives sur les métiers de l’économie numérique ont meublé ces journées d’activités. Le regard des universitaires et chercheurs dans le domaine ne sera pas en reste.
« Que ce soit pour les formations professionnelles, l’incitation à la création d’emploi, le cadre d’émulation et la mise en place des infrastructures modernes, des efforts ont été faits par le gouvernement ces dernières années pour coller l’économie numérique à l’emploi et à la formation professionnelle », a révélé Justin Kouékam, Secrétaire Général du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle.
Pour sa part, le patron des lieux, le ministre Zacharie Perevet, a déclaré : « Le Carrefour des métiers et la bourse de l’emploi font partie de ces démarches qui permettent de sensibiliser sur les opportunités d’emploi, les offres de formation dans les domaines divers. Plateforme de rencontre entre les parties prenantes du monde de l’emploi et de la formation professionnelle, qui s’appuie sur le triptyque formation-innovation-emploi, cette 7ème édition est un cadre où les partenaires publics et privés se mettent ensemble pour promouvoir la formation et l’insertion professionnelle. »
Les nombreux participants ont travaillé sur le thème : « Quelles formations et quels emplois au Cameroun à l’ère de l’économie numérique ? » Ce thème s’inscrit dans la démarche des politiques publiques pour la promotion de l’économie numérique. En témoigne le Plan stratégique du Cameroun numérique 2020 élaboré par le ministère des Postes et Télécommunications en mai 2016. Ce dernier prévoit une contribution de 5% de l’économie numérique au PIB en 2016 et 10% en 2020. Ce secteur en friche a besoin du savoir-faire de la génération actuelle pour atteindre cet objectif de 300 milliards en 2020.
Jean-Claude NOUBISSIE, Cameroun