(CIO Mag) – Le promoteur de cette nouvelle technologie (Tad-It & Services) a pour nom Aurélien Tchumtchoua, qui entend apporter de l’informatique centralisée à moindre coût. Le kit S1 est vendu à 85.000 F.Cfa aux établissements scolaires. De quoi ça retourne ? Partager simultanément les ressources inexploitées d’un PC hôte tout en offrant aux utilisateurs la même expérience que celle d’un PC grâce à des périphériques d’accès réseau. C’est le challenge qu’il s’est donné à travers Tad-It & Services. La solution « Zéro clients VCloudPoint”, encore appelée « Ultra Thin Client » ne contient aucune pièce mobile.
Elle centralise le traitement et le stockage des tâches sur le PC hôte. Par conséquent, l’environnement ne nécessite l’installation d’aucun pilote, d’aucune gestion de correctifs, ni de frais pour la mise à jour de licence de système d’exploitation local. Des technologies assimilables et parallèles existaient déjà dans certaines administrations, entreprises et établissements scolaires du Cameroun. Pourtant, rien n’a empêché Aurélien Tchumtchoua, le promoteur, de se lancer dans l’aventure.
Mais alors d’où lui provient le concept de zéro client vCloudPoint ? « Nous sommes partis d’un constat : plusieurs entreprises du Cameroun rencontrent de nombreux problèmes dans la gestion de leurs parcs informatiques. Depuis quelques années, nous avons dans notre portefeuille des solutions technologiques qui sont certes présentes sur le marché, mais qui sont très peu connues du public.Tad-It&Services apporte une nouvelle approche technologique qu’on appelle « zéro clients vCloundPoint ».
Il s’agit de périphériques d’accès réseau permettant à plusieurs utilisateurs de partager simultanément les ressources exploitées d’un PC hôte tout en offrant aux utilisateurs, la même expérience que celle d’un PC. C’est également une technologie très évolutive en termes de remplacement d’un PC sur un parc informatique », explique t-il.
Avec un dispositif qui permet de consommer très peu d’énergie électrique. Il est inviolable grâce à un terminal utilisateur plus sécurisé. Malgré cette assurance, les débuts n’ont pas été aisés. Des difficultés à exécuter certains services et protocoles et des problèmes basés sur la sécurité et la communication ont amené le promoteur à revoir plus d’une fois son approche et son investissement sur le marché des nouvelles technologies informatiques au Cameroun. « Le plus dur, c’était l’usage des périphériques par nos clients. La comptabilité était trop mince », confie le patron de Tad-It&Services.
«Les entreprises devraient croire en cette nouvelle approche, parce que sur un parc informatique de 10 utilisateurs par exemple où chacun dispose d’un poste de travail (ordinateur de bureau), nous apportons avec notre technologie, de l’informatique centralisée à moindre coût. Pour l’instant, nous sommes en retard sur ce type de technologie en Afrique, parce que nous pensons que chacun devrait avoir sa propre machine constituée d’un écran, de l’unité centrale, du clavier, de la souris et de l’imprimante.
Or ici, nous ne gérons pas le parc informatique. Avec nos solutions, nous offrons aux utilisateurs ce que la charte informatique prévoit. Des entreprises nous ont posé le problème de sécurité. Nous leur avons expliqué que le système est sécurisé face aux clés USB qui sont généralement le foyer de nombreux virus informatiques et la clé pour extirper les données personnelles de ces entreprises qui peuvent servir à d’autres fins malveillantes. J’irais même plus loin sur la sécurité en affirmant que notre solution prend en compte les cas de surtension, de court-circuit qui peuvent griller tout le parc informatique ainsi que les données », relève le promoteur.
De cette nouvelle technologie, les ordinateurs d’aujourd’hui qui sont de très haute performance, utilisés seulement de 10 à 15% par des applications standards (suite bureautique, navigateur, etc), pourraient l’être davantage. Car, admet Aurélien Tchumtchoua, « la meilleure façon d’utiliser la puissance supplémentaire d’un PC/serveur est de le partager avec d’autres utilisateurs dans le réseau local ». Ce qui permet, poursuit-il de réaliser des économies et des bénéfices importantes au sein de l’entreprise, tant en dépenses qu’en investissement.
Jean-Claude NOUBISSIE, Cameroun