Renforcement des capacités des Femmes Scientifiques et des Jeunes chercheurs d’Afrique Centrale à la valorisation de la Recherche, et l’utilisation du numérique dans la Science et la Technologie.
(CIO Mag) – Brazzaville, capitale de la République du Congo, a abrité du 19 au 21 juin 2017, l’atelier de Renforcement des capacités des Femmes Scientifiques et des Jeunes chercheurs d’Afrique Centrale à la valorisation de la Recherche, organisé par la République du Congo par le truchement du Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, en Collaboration avec l’UNESCO. Le but essentiel était de contribuer au renforcement des capacités des femmes scientifiques et des jeunes chercheurs de la sous-région dans l’optique d’améliorer leur productions scientifiques et faciliter leur pleine participation au développement de la zone.
La rencontre des femmes scientifiques et des jeunes chercheurs d’Afrique centrale à Brazzaville a constitué une étape décisive quant à l’utilisation des outils numériques pour la valorisation de la recherche.
Plusieurs sous thèmes ont été développés par d’éminents professeurs, en commençant par la présentation de l’état de lieux de la recherche en Afrique centrale, le montage des projets de recherche, la rédaction des publications scientifiques, enfin, la visite de terrain qui a constitué la dernière étape. Lors des débats, les participants ont discuté sur les problématiques liées à la pauvreté de l’Afrique, en désignant l’économie numérique comme l’une des solutions pour la création d’emplois.
Continent riche, qui dispose de ressources naturelles importantes, le continent reste cependant pauvre et ne produit que de 1% de la richesse mondiale, ce qui traduit la nécessité de regarder vers les nouvelles Technologies, notamment l’économie numérique.
L’Union Africaine a élaboré dans ce contexte, et à la suite d’un processus participatif inclusif, la stratégie pour la science et la technologie et l’innovation pour l’Afrique 2024 (STISA -2024). Cette stratégie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son agenda 2063 et prend particulièrement en compte la nécessité d’améliorer les infrastructures des STI et de renforcer les compétences techniques et professionnelles des jeunes chercheurs.
Les STI (Science Technologie et Innovation) contribuent au développement économique des pays au travers des solutions scientifiques qui permettent de surmonter des défis relatifs à la sécurité alimentaire, l’énergie, le changement climatique, l’eau, les transports, les infrastructures de communication et de développement des ressources humaines.
La Communauté Scientifique Africaine est donc appelée à élaborer des programmes de recherche pertinents, identifier des ressources de financement, de les capter et de pouvoir à terme disséminer les résultats obtenus. Elle permettra ainsi de réduire la fracture scientifique et numérique qui s’est créée au fil des années et qui est, à suffisance, attestée par la faiblesse de sa production scientifique.
Pross-Ferdy, Brazzaville Congo