Alors que la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) multiplie les actions pour freiner ce fléau qui fait partie des premières causes de décrochage de l’école et qui menace surtout l’économie du pays, des groupes d’individus véreux, se faisant passer pour des agents de cette organisation étatique procèdent à des interpellations dans les maquis, les cybercafés, les domiciles de supposés cybercriminels, puis les rançonnent avant de les libérer. Face à la récurrence et la persistance des informations révélant la présence de ces faux agents, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) attire l’attention des citoyens sur le fait que ses actions, à elle, « s’opèrent avec le plus grand professionnalisme caractérisant ses agents qui sont reconnus par leurs véhicules frappés de l’insigne DITT/PLCC, immatriculé D48 et par une tenue qui leur est propre ». Le communiqué de la PLCC publié, aujourd’hui, à cet effet précise, par ailleurs, que « toutes les affaires pénales suivies par elle, se traitent exclusivement dans l’enceinte de ses locaux sis à Abidjan Cocody-Danga, non loin de l’Ambassade d’Espagne (Tel. : +225 22 489 760, +225 22 489 777 / cybercrime@interieur.gouv.ci ) ». Ce qui devrait permettre à chacun d’effectuer les vérifications qui s’imposent, afin de ne pas se faire rançonner par les faux agents de la PLCC. Qui sévissent toujours.
Anselme Akéko
Source : PLCC