(CIO Mag) – Un conseil national du numérique incluant le Patronat, l’Administration publique, les entreprises privées, les universitaires, les fonds nationaux de financement, les institutions de micro-finance, le Club DSI Burkina Faso et des start-ups à fort potentiel économique et social, afin de créer une synergie autour des grands projets de l’Etat tels que le projet Gloud Gouvernemental (G-Cloud) qui aiguise déjà l’appétit des PME qui n’ont pas les moyens d’investir dans ce type d’infrastructure. Voilà la proposition du Club DSI Burkina visant à solliciter le concours de tous les acteurs de l’écosystème économique burkinabé dans la définition de la stratégie de développement numérique. Elle a été faite vendredi 21 juillet au Bravia Hotels Ouagadougou à l’occasion de la 2ème édition de l’IT Forum Burkina Faso organisée par CIO Mag dans le cadre du Digital African Tour 2017.
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Invités à décliner la contribution du Club DSI dans la réussite de la transformation digitale du pays, Soumaïla Ouattara et Sorgho Lamoussa Daouda ont insisté sur la nécessité de créer ce cadre de concertation qui existe déjà dans d’autres corps de métier. Selon les panélistes, ce conseil permettra aux acteurs du numérique d’aligner leurs stratégies sur le plan national de développement du Burkina et d’inscrire le Club dans « une logique d’amélioration continue ».
Apporter une contribution de valeur
La création d’un conseil national du numérique a été bien accueillie par Isaïe Toé, directeur des technologies de l’information et de la communication au ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes. Car selon lui, cette idée figure en bonne place dans la politique de développement du numérique. Laquelle prévoit un « comité de pilotage de la stratégie numérique composé de tous ceux qui peuvent apporter une contribution de valeur » au progrès national.
Relever de nouveaux challenges
Les conférenciers ont également annoncé la tenue d’une assemblée générale en vue du renouvellement du bureau du Club DSI Burkina. Créé en 2014, celui-ci a traversé des turbulences dus à la crise qui a émaillé la vie socio-politique du pays. Aujourd’hui, le Club se dit prêt à relever de nombreux défis. Entre autres, l’ouverture de l’association au monde de l’enseignement, « pour que les thèmes des étudiants soient définis en fonction des besoins des entreprises » ; l’intégration des DSI aux comités de direction de leurs entreprises respectives ; et la participation du Club à la 6ème édition des Assises de la Transformation digitale en Afrique qui se déroulera les 25, 26 et 27 octobre prochains au ministère de l’Economie et des Finances, à Bercy, en France, ainsi qu’à l’assemblée générale constitutive du Club africain des DSI prévue à Hammamet, en Tunisie, en marge du Forum international des DSI. Cette dernière est soutenue par le Réseau des grandes entreprises de France, CIGREF, et rassemblera plusieurs Clubs DSI africains, mus par la volonté de mettre sur pied une plateforme de bonnes pratiques en Afrique.
Anselme AKEKO