La Côte d’Ivoire et le Sénégal sont les deux pays-phare de l’Afrique de l’Ouest, y compris en économie numérique. Ils ont engagé la privatisation de leur opérateur télécoms historique à la fin des années 1990. Mais, malgré les cadres réglementaires « harmonisés » en vigueur dans la sous-région (via notamment la CEDEAO et l’UEMOA), les textes et la régulation sont devenus obsolètes. Le Sénégal, moins agile que la Côte d’Ivoire, s’est retrouvé distancé. Enquête.
« Si les cadres régionaux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont été un formidable incitateur pour mettre à niveau et harmoniser les politiques réglementaires des télécoms et du numérique, notamment en Côte d’Ivoire et au Sénégal, ils sont aujourd’hui obsolètes et souffrent d’un chevauchement (overlap) entre leurs textes respectifs qui crée des risques de contradiction entre les règles, y compris entre les juridictions », analyse Katia Duhamel, experte en droit et régulation des technologies de l’information et de la communication (TIC).
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