Deux jours après l’ultimatum lancé aux géants chinois du numérique, une vingtaine d’entreprises s’engagent à respecter la libre-concurrence. Annonce faite par les régulateurs chinois du secteur des technologiques.
(Cio Mag) – Elles étaient une trentaine d’entreprise de la tech à être convoquées mardi par les régulateurs chinois. Interpellées sur les pratiques commerciales peu favorables à la concurrence, ces entreprises ont été sommées de se conformer aux règles, dans un délai d’un mois, sous peine de sanction. Selon des informations rapportées par l’AFP, le cas d’Alibaba sanctionnée quelques jours plus tôt a été brandi en exemple.
Ce jeudi, selon toujours l’AFP qui rapporte des propos des régulateurs chinois, une vingtaine d’entreprise prennent l’engagement de se mettre au pas. Baidu, Tencent, Bytedance, des géants chinois du numérique, des équivalents des GAFAM sont concernés par ce redressement.
Alibaba, le cobaye ?
Le géant chinois du e-commerce a payé cher sa position dominante du marché avec une amende de 2,3 milliards d’euros samedi. Soupçonnée depuis décembre et suivi de près, la firme de Jack Ma est accusée de « pratiques monopolistes ». Alibaba interdirait aux marques désireuses de vendre sur son site de commercer avec d’autres plateformes.
Selon les autorités chinoises, cette pratique est un frein à la libre concurrence et donc au développement des plus petites entreprises.
Après les Etats-Unis et l’Europe, la Chine à son tour semble se préoccuper de la trop grande puissance de ses entreprises de la tech. Fin 2020, Pékin a donné les premiers signaux d’alerte en publiant un rapport sur les pratiques anticoncurrentielles. La collecte de données, les différenciations de prix, les services de voix et bien d’autres segments du secteur sont désormais suivi de près.
Souleyman Tobias