CIO Mag) – Au Gabon, les hébergeurs de sites web d’actualités répondront désormais des écrits des journalistes et des professionnels de la communication. Cela, conformément au nouveau code de la communication rentré en vigueur ce lundi 2 janvier 2017, afin de moderniser le secteur des médias. En effet, le texte adopté par le législateur gabonais, tel que rapporté par le site africtelegraph.com, précise dans son article 180 ce qui suit : « L’éditeur, l’imprimeur, le producteur, le distributeur et l’hébergeur ou le diffuseur sont solidairement responsables des délits commis en matière de communication. »
Comme il fallait s’y attendre, cette disposition juridique et bien d’autres articles du nouveau code de la comunication, ne font pas l’unanimité au sein des hommes de médias et des professionnels de la communication. Aujourd’hui, au Gabon, on parle de “gouffre” et de “mélange des genres”.
Anselme AKEKO