(CIO Mag) – La fameuse plateforme spécialisée dans le e-commerce et offrant un large éventail de catégories a désormais son nom inscrit dans les murs de la Bourse des Valeurs de New York, aux Etats-Unis. Après plusieurs années, le dossier de la compagnie créée en 2012 au Nigéria a finalement été accepté par la plus importante Bourse au monde vendredi 12 avril 2019. « Aujourd’hui, nous célébrons un événement historique autant pour Jumia que pour l’Afrique », a réagi Mohamed Hapté Sow, le directeur général de Jumia Sénégal, lors d’une conférence de presse restreinte à Dakar.
En intégrant le New York Stock Exchange comprenant près de 3000 sociétés avec une capitalisation se chiffrant à des dizaines de milliards de dollars, « l’enjeu, c’est bien entendu la visibilité, la première start-up Tech africaine à être listée et côtée en Bourse à New York, un bon signal qui montre que l’Afrique est un continent innovant. Tout notre travail est fait par des Africains », se réjouit Mohamed Hapté Sow, non sans noter que « c’est un bon message qu’on envoie autant pour les vendeurs qui vont plus croire à nous que les consommateurs qui vont encore croire plus au potentiel du e-commerce en sachant que leur entreprise est rayonnante sur la plus grosse place de marché, la Bourse de New York ».
Et pourquoi le choix de cette dernière ? Le patron de Jumia Sénégal (photo) qui n’a jamais été aussi souriant se plait à rappeler que la « Bourse de New York est la plus grosse Bourse au monde où se font enregistrer les grandes entreprises telles que Alibaba, Google, Facebook, tous listés à New York, d’où l’importance que Jumia aussi, qui est une entreprise technologique, au service du continent à exister à New York égakement ». A l’échelle du continent, la société de e-commerce revendique 4 millions de clients , avec un chiffre d’affaire de 130 millions d’euros en 2018, soit une hausse de 36 millions d’euros par rapport à l’année précédente.
Elimane, Dakar