La Kenya Revenue Authority (KRA), l’agence publique responsable de l’évaluation, de la collecte et de la comptabilisation de tous les revenus dus au gouvernement annoncent de nouvelles taxes sur les services numériques (DST) que devront s’acquitter tous les influenceurs réalisant des affaires sur les plateformes digitales.
(CIO Mag) – « Les influenceurs des médias sociaux seront tenus de payer la taxe sur les services numériques, car leurs revenus proviennent de la fourniture de services via un marché numérique ou de la fourniture de services de publicité numérique au Kenya », a déclaré la KRA.
Social media influencers will be liable to pay digital service tax since their income is derived from or accrued from the provision of services through a digital marketplace or by providing digital advertising services in Kenya.
For more details, https://t.co/TsfYZn4UZo pic.twitter.com/4bK1zsr5ik
— KRA Care (@KRACare) January 18, 2021
Cette taxe selon la loi de finances 2020 est fixée à 1,5 % sur la valeur brute de la transaction (hors TVA). Elle est perçue et remise par des agents nommés par les commissaires aux taxes intérieures. Elle sera également due lors du transfert du paiement du service au prestataire.
Quant aux résidents et les entreprises ayant un établissement stable dans le pays, la taxe sera déduite des impôts sur leur revenu dans l’année correspondante.
Les non-résidents et les entreprises n’ayant pas d’établissement stable au Kenya payeront la taxe finale.
Kindly note an influencer is a person who commands a following through a media platform through the products or services they use or engage in to drive sales or fame. ^CI
— KRA Care (@KRACare) January 18, 2021
Cette décision a été marquée par le constat que les influenceurs ne déclarent pas leurs revenus et ne paient pas de taxes. Pourtant, ils exercent des activités commerciales via des plateformes numériques et permettent de stimuler des ventes de produits.
Aurore Bonny