Lundi 16 octobre 2017, la présidente de la Conférence des grandes écoles (CGE), Anne-Lucie Wack, et Bernard Durverneuil, président du Club informatique des grandes entreprises françaises (CIGREF) ont signé une convention de partenariat en faveur de la formation au numérique dans l’enseignement supérieur et le monde professionnel. À l’heure où la transformation numérique des entreprises est plus que jamais un enjeu compétitif, ce partenariat vise à renforcer l’offre de formation initiale et continue aux métiers du numérique et à accentuer les actions d’information et de sensibilisation sur ce secteur d’avenir.
Renforcer la formation pour faire de la France une puissance numérique
Dans le contexte actuel de transformation numérique des organisations, l’adéquation des formations dispensées au sein des établissements d’enseignement supérieur avec les besoins en compétences exprimés sur le terrain est un enjeu incontournable. À travers cette convention, Anne-Lucie Wack et Bernard Duverneuil s’engagent à mener conjointement des actions de sensibilisation et d’information sur les métiers et les formations de la filière numérique auprès des Grandes écoles de la CGE et des membres du CIGREF.
Le partenariat prévoit de mener une réflexion commune, en lien avec la commission Formation de la CGE, sur le développement de la formation tout au long de la vie dans les métiers du numérique. La CGE et le CIGREF s’engagent également à créer une plateforme de stage à destination des étudiants des Grandes écoles, qui proposera des opportunités au sein des directions numériques des grandes entreprises et administrations membres du CIGREF.
Des mesures qui visent à renforcer l’attractivité des métiers du numérique et à développer une offre de formation adaptée aux problématiques actuelles pour accentuer la position de la France à l’avant-garde de la transformation numérique.
Faire de la féminisation des métiers du numérique une grande cause nationale
Parmi les constats dressés par le CIGREF, la faible représentation des femmes dans les métiers du numérique fait partie des problématiques préoccupantes qui nécessitent une action rapide. Pour pallier à ce déficit d’intérêt des jeunes filles pour les technologies numériques, la CGE se joint au collectif d’associations porté par le CIGREF auprès du Premier ministre pour attribuer le label « Grande cause nationale 2018 » à la féminisation des métiers du numérique.
Plusieurs actions de communication, d’information et de sensibilisation seront engagées auprès des jeunes filles, de leurs parents et des enseignants afin de combattre une nouvelle forme de déterminisme qui tend à les éloigner des métiers du numérique.
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A Propos de la CGE
Créée en 1973, la Conférence des grandes écoles (CGE) regroupe 221 établissements d’enseignement supérieur et de recherche français et étrangers, représentant tout le spectre des formations supérieures en Grandes écoles de niveau Master et au-delà. Assurant une formation de masse (41 % des Masters délivrés chaque année en France) et de recherche intensive, les Grandes écoles mettent en cohérence un projet pédagogique en fonction du profil de l’étudiant et des débouchés professionnels. Think tank pour l’enseignement supérieur et la recherche, et défenseur des intérêts des Grandes écoles, la Conférence accrédite aussi des formations (MS, MSc, BADGE, CQC). Les 265 membres de la CGE (Grandes écoles, entreprises et organismes) permettent à la France de proposer une offre de formation et de recherche à déclinaisons multiples.
A propos du CIGREF
Le CIGREF est un réseau de grandes entreprises et administrations françaises, utilisatrices de systèmes d’information. Créé en association loi 1901 sans but lucratif, en 1970, le CIGREF regroupe aujourd’hui plus de 140 membres, dans tous les secteurs d’activité. Il s’est donné pour mission, lors de son dernier plan stratégique, adopté en octobre 2015, « CIGREF 2020 Réussir le numérique ! » de développer la capacité des grandes entreprises à intégrer et maîtriser le numérique. Pour cela, il s’appuie sur trois singularités : il incarne une parole collective des grandes entreprises et administrations. Il tire sa légitimité à la fois de son histoire et de sa maîtrise des sujets techniques, socle de compétences de savoir-faire, fondements du numérique. Enfin, il est une instance indépendante d’échanges et de production entre praticiens et acteurs, ce qui en fait une référence reconnue par tout son écosystème.