“Protection des données, une nécessité pour l’essor de l’économie numérique” est le thème d’un atelier récemment organisé par l’agence Nationale des Télécommunications du Cameroun (ANTIC) à Douala, capitale économique du pays.
Avec un taux de pénétration en pleine croissance, passé de 5% en 2011 à 40% en 2018, le professeur Ebot Enaw, le directeur général de l’ANTIC considère que chaque individu est une banque de données importante pour les fournisseurs de services et de produits. Même si d’après lui, ces derniers n’ont pas encore pris conscience des problématiques liées à la protection de la vie privée.
De ce fait, l’intérêt sur la question de protection de données ne se pose plus. Il a drainé de nombreux aguerris lors de ce rendez-vous. Notamment les acteurs d’institutions financières, les compagnies de téléphonies mobile et ceux du secteur public.
À en croire l’ANTIC, l’objectif de ce séminaire était de « réunir les différents acteurs en charge du traitement des données numériques à caractère personnel. Ce, dans l’optique d’échanger sur la réglementation en vigueur et les notions fondamentales de protection des données ».
Laquelle est selon Ebot Enaw « indispensable dans le développement de l’économie numérique du pays ».
« Pour prévenir les utilisations non autorisées des données, les acteurs de l’écosystème de la gestion des données au Cameroun devraient sécuriser les canaux par lesquels elles sont collectées; les espaces virtuels ou physiques où elles sont stockées; mais aussi les outils employés pour échanger les données entre les entités à l’intérieur et à l’extérieur des organisations », a t-il recommandé.
Aurore Bonny