Initialement prévu pour être lancé en début de semaine, le premier satellite opérationnel d’observation de la terre du Kenya « Taifa-1 » a, enfin été lancé, ce samedi 15 avril par une fusée Falcon-9 de la société SpaceX depuis la base de Vandenberg, en Californie aux Etats-Unis, a annoncé l’Agence spatiale du Kenya.
(Cio Mag) – « Taifa-1 » est un nom Swahili qui signifie « Nation-1 » en français. C’est le premier satellite opérationnel kenyan qui a été lancé par une fusée Falcon-9 de la société SpaceX depuis la base de Vandenberg, en Californie aux Etats-Unis, ce samedi 15 avril. Cette lancée a été possible après trois reports en raison de la mauvaise condition métrologique. Ce satellite a été conçu et développé pour aider le pays à lutter contre la sècheresse.
Combattre l’insécurité alimentaire
Depuis quelques années, ce pays d’Afrique de l’Est fait face au changement climatique. Une situation qui accentue l’insécurité alimentaire. En 2022, des milliers de personnes étaient menacées par la malnutrition alors que la sécheresse décimait des animaux sauvages des parcs nationaux de ce pays. Une menace qui a conduit le gouvernement à accélérer la conception de ce satellite qui fournira les informations nécessaires pour optimiser l’agriculture et surveiller ainsi l’environnement.
Conçu et développé par neuf ingénieurs kenyans en collaboration avec une société bulgare, « Taifa-1 » prendra « des images pour surveiller les conditions météorologiques, les inondations, l’agriculture et les ressources naturelles, ainsi que les effets généraux du changement climatique », a précisé l’Agence spatiale du Kenya.
Stimuler l’économie spatiale
Cet évènement historique marque un nouveau tournant dans les efforts du gouvernement visant à s’appuyer sur la technologie pour résoudre les problèmes existentiels qui entravent l’élan du Kenya. La semaine dernière, le ministère kényan de la défense et l’Agence spatiale du Kenya, ont expliqué dans un communiqué commun, que ce lancement constitue une « étape importante » qui devrait « stimuler l’économie spatiale naissante » de leur pays.